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RDC : comprendre l’interminable prétexte du régime de Kinshasa pour cacher son incapacité à mettre fin à l’insécurité

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L’insécurité dans l’est est devenue une vraie mer à boire pour le régime de Kinshasa. Ce dernier qui a promis tambour battant qu’il imposerait la paix peine à y parvenir. Bien au contraire.

Le M23 n’arrête de menacer et de s’emparer de nouvelles localités. Toujours au Nord-Kivu, les ADF sont devenus beaucoup plus cruels ces 5 dernières années. Les CODECO dans l’Ituri ou encore les Zaïre, les Chini ya kilima ravagent des localités. Les Mobondo dans le Kwili sont également impitoyables.

A Kinshasa, on a déjà trouvé la parade. Alors que la responsabilité principale de stopper les atrocités revient au chef de l’Etat et à son appareil de sécurité, Paul Kagame est proclamé, à tord ou à raison, comme le mal congolais.

D’ailleurs, il y a peu, Félix Tshisekedi a clairement indiqué qu’il espérait que les peuples du Congo et du Rwanda vivraient le bonheur quand Paul Kagame ne serait plus là. A ce stade, Kinshasa explique ouvertement son incapacité à stopper les horreurs dans l’est par le président rwandais.

Pour étayer leur thèse, ils rabâchent les oreilles des Congolais par l’infiltration des services de sécurité qui empêchent, disent-ils alors, le retour de la paix. Cependant, dans la perspective du Chef des Travaux Carlos Benga, parler de l’infiltration est un faux-fuyant.

L’analyste politique rappelle que les effectifs de l’armée rwandaise sont estimés à 30.000 hommes contre ± 200.000 pour la RDC. Chaque fois que le Rwanda envoie ses éléments physiques en appui aux rébellions qu’il crée chez nous, dit-il, il le fait par dizaines ou centaines. Dans l’hypothèse où il aurait déjà déployé le dixième de la taille actuelle de son armée par vagues successives – c’est le scénario extrême que l’on puisse imaginer –, le tout avoisinerait seulement 3.000 soldats.

De là, (faire) croire que les Rwandais sont présents dans chaque vertèbre des FARDC, de l’état-major général à la totalité des pelotons en passant par les zones de défense, les régions militaires, les secteurs opérationnels, les régiments, les bataillons, les compagnies… ; qu’ils sont postés dans chaque dam² des 2.345.409 km² d’étendue de la RDC ; qu’eux seuls peuvent et savent épier les Congolais sans se faire tenir à l’œil à leur tour ou en retour de par leur nombre très minoritaire et l’histoire du parcours de chacun dans la carrière militaire… paraît pour le moins surnaturel, superstitieux.

« Je refuse donc, pour moi-même et pour mon peuple, la paranoïa qui fait planer perpétuellement à l’esprit le fantôme de l’infiltration comme l’ogre dans les contes indigènes et désarme moralement. Dans toutes les disciplines de confrontation, la vraie bataille se joue sur le terrain psychologique », fait noter Carlos Benga.

Le régime Tshisekedi est constamment critiqué suite à sa manière. Depuis 2019, les dirigeants refusent d’assumer leurs échecs qu’ils endossent toujours aux autres. D’abord à Kabila, à Kamerhe, à la guerre en Ukraine puis au Coronavirus, à Kagame, etc.

Charles Mapinduzi

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