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RDC : des bombardements des avions de chasse congolais déjouent le plan du M23/RDF de s’emparer de la stratégique cité de Sake

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La cité de Sake est toujours entre les mains des troupes gouvernementales. De folles rumeurs qui ont couru sur sa prise par les rebelles sont fausses. Pourtant, depuis le mardi dernier, soit une semaine, le M23 tente par tous les moyens de conquérir cette entité très stratégique pour la ville de Goma.

L’armée congolaise, aidée par la MONUSCO et les jeunes résistants Wazalendo, a réussi à s’imposer et à contraindre l’ennemi au repli à des dizaines de kms.

Les éléments des forces armées rwandaise et ougandaise ont été déployées en masse sur le terrain, si l’on s’en tient aux informations fournies par les acteurs de la société civile à Rutshuru. L’objectif de ce déploiement est de prendre Sake puis éventuellement Goma.

Après avoir raté l’objectif le mercredi dernier, le M23 a essayé un assaut final sur Sake le lundi 12 février. D’ailleurs, face à la forte résistance de la partie congolaise, l’ennemi a résolu de déborder par Malehe et Kimoka.

Cependant, l’avion de chasse congolais a été mis en contribution pour pilonner les colonnes des rebelles, obligeant ainsi ces derniers à se replier et à rebrousser chemin.

L’ennemi semblait et semble bien déterminé, car le même lundi, il a été signalé jusqu’à seulement 2 kms de cette cité. En effet, il est convaincu que Sake est la porte de Goma. Et, son contrôle précipiterait la chute du chef-lieu du Nord-Kivu.

Le matin de ce mardi 13 février encore, les assaillants ont relancé les hostilités; les combats se poursuivent sur les collines surplombant Sake.

Mais, les autorités congolaises avaient déjà garanti que ni Goma, ni Sake ne tomberaient entre les mains de l’ennemi, toutes les mesures ayant déjà été prises.

Le lundi, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu annonçait l’arrivée à Goma d’un bataillon-commando ainsi que d’un matériel tout terrain de combat pour faire face à la menace.

Par ailleurs, c’est la force de la SADC qui continue de se déployer sur le sol congolais pour aider l’armée à en découdre avec les groupes armés. Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud promet 2900 soldats qui combattront au sein de cette force régionale.

Charles Mapinduzi

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