Félix Tshisekedi a également pris la parole ce lundi 13 novembre lors du cadre de concertation entre la CENI et les candidats-présidents de la République.
Si Martin Fayulu a dénoncé un processus électoral opaque et que Franck Diongo a soupçonné une fraude électorale massive qui se profile à l’horizon au regard de certains indicateurs dont les cartes d’électeurs qui sont défectueuses; les même bureaux de vote qui ont différentes adresses; les listes électorales non affichées; le président sortant a également dénoncé un fait : le monnayage des cartes d’électeurs.
En plusieurs endroits, lors de l’enrôlement, plusieurs Congolais se plaignaient du fait que l’accession à la carte d’électeur était conditionnée par le payement d’une caution exigée par des membres de la CENI.
Félix Tshisekedi qui l’a également regretté a même affirmé qu’une de ses collaboratrices en avait été victime. En plus, il a reconnu que ces cartes d’électeurs ne sont pas de bonne qualité.
« Cartes défectueuses monnayées à 10.000 FC. Ma représentante a été victime de cela« , a-t-il indiqué.
Puis, dans la foulée, Félix Tshisekedi s’est posé des questions sur le temps lors du vote prévu le 20 décembre. Pour lui, il est important que certaines précisions soient apportées pour éviter des soupçons.
« Pour ce qui est du décalage horaire : est-ce qu’on peut avoir une même heure de début de l’opération de vote pour éviter les suspicions? Au sujet de l’ouverture des bureaux de vote : pouvons-nous espérer que tous les bureaux ouvriront à la même heure« , a interrogé le président sortant.
Il faut dire que les opposants ont souvent soupçonné que la CENI est acquise au régime. Et, à tord ou à raison, ils estiment que tout est en train d’être fin prêt pour que les résultats de la présidentielle donnent vainqueur Félix Tshisekedi.
Mais, Denis Kadima et son bureau ont toujours rejeté ces accusations, les considérant comme des procès d’intention. Ils promettent des élections réussies qui proclameront le vrai gagnant.
Charles Mapinduzi