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RDC : hanté par le spectre de la famille Kabila, Félix Tshisekedi veut coûte que coûte s’offrir la tête de l’ex-président sur un plateau

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Félix Tshisekedi a déclaré la guerre aux Kabila. Plus de 3 ans après le renversement de la majorité parlementaire FCC, le chef de l’Etat n’est toujours pas encore satisfait et veut aller plus loin contre celui de qui il avait reçu le pouvoir sans le mériter, pourtant. Car, sans se voiler, Félix Tshisekedi n’a pas légalement accédé au pouvoir en janvier 2019.

Depuis que Kabila a perdu l’Assemblée nationale, le Sénat, le gouvernement et les gouvernorats en décembre 2020, il s’est retranché dans ses fermes et, comme dans ses habitudes, il est devenu plus silencieux qu’on ne l’aurait cru.

Mais, peut-être que cela dérange le régime de Kinshasa qui ne sait pas le sonder, qui ne sait pas comprendre ce qui traverse sa tête et ce que ce dernier prépare. Est-il dans une tentative de destabiliser un pouvoir qu’il a lui-même mis en place? Mystère.

Depuis, Tshisekedi a engagé un affront contre son prédécesseur. Plusieurs provocations parfois inutiles et évitables ont déjà été faites contre les Kabila pour pousser l’ancien chef de l’Etat à réagir mais en vain.

D’abord, tout est parti de la destitution de Zoé Kabila, son jeune frère, à la tête du Tanganyika alors que celui-ci était apprécié pour son travail. Puis, il y a eu des perquisitions et des vandalismes contre le siège de la fondation mzee Laurent Désiré, la destruction de l’enclos GLM de Kabila et même l’ordre d’y remettre une traversée, etc.

Ces actions ne se sont pas arrêtées là. Le régime est allé jusqu’à interpeller et auditionner Jaynet Kabila, la sœur jumelle du prédécesseur Tshisekedi dans un dossier flou. Et, comme si cela ne suffisait pas, dans ses accusations qui sentent de la politique, Éric Nkuba, ancien collaborateur de Corneille arrêté en février dernier en Tanzanie puis rapatrié à Kinshasa, a cité Joseph Kabila parmi les soutiens politiques du M23 sans en apporter des preuves.

Dans ce contexte de tensions sciemment provoquées, Félix Tshisekedi vient aussi d’ordonner le retrait de tous les fonctionnaires qui prestaient encore à GLM (site Vatican), la résidence de son prédécesseur. Tous sont appelés à regagner urgemment le Palais de la nation au plus tard à la fin du mois d’avril.

Un geste provocateur de plus qui ne passe pas chez les Kabilistes. Papy Tamba veut d’ailleurs que l’article 64 soit appliqué contre le régime Tshisekedi.

« Il ne reste plus qu’à ce pouvoir finissant de retirer au président Joseph Kabila la qualité d’ancien président de la RDC. Quand le ridicule pousse à violer délibérément la loi, en espérant changer le registre de l’université de kara, c’est qu’on a atteint le bas fond. Art 64 », écrit-il.

Des commentaires dans les réseaux sociaux vont dans tous les sens. Les uns estiment que Félix Tshisekedi est ingrat et lui rappellent qu’après son second mandat, c’est lui qui sera face à son successeur. D’autres soutiennent que ces gestes sont des provocations pour pousser Kabila à l’erreur et réussir à l’arrêter. Ils critiquent les actions du pouvoir au moment où les anciens chefs d’Etat sont protégés par les lois de la République.

Charles Mapinduzi

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