Parmi les choses importantes qui manquent cruellement à la République démocratique du Congo ces jours, il y a le passeport biométrique. Il est aussi rare que les vols domestiques depuis la faille de Congo Airways.
Les Congolais se plaignent de la situation et dénoncent le fait qu’accéder au passeport soit devenu un parcours de combattant. Des semaines, voire des mois sont parfois comptés sans que le requérant n’y accède.
Mais, en réponse au ras-le-bol populaire, le ministre congolais des affaires étrangères s’est défendu par le fait que la capacité d’impression a sensiblement diminué. De ces jours, dit-il, au lieu de 1000 ou 2000 imprimés par mois, on en sort que 400. Ce qui rend délicate la situation.
« L’opérateur actuel n’a pas renouvelé les équipements qui ont vieilli. Nous sommes passés de la capacité d’impression de passeport de pratiquement 1000, voire 2000 passeports par mois à au plus 400 passeports par mois », a-t-il lors d’un entretien avec Top Congo.
Au regard de ce qui précède, Christophe Lutundula sollicite la patience des Congolais, en accusant ses prédécesseurs. Mais, il dit qu’il ne baisse pas les bras pour surmonter le défi sans dire pour combien de temps.
« Je sollicité l’indulgence des compatriotes en leur disant dans quel état j’ai trouvé le dossier, qu’il y a eu des procédures internes pour obtenir le nouveau marché. Ce problème est réel et nous nous battons pour ça. Encore, je sollicite l’indulgence pour que ce problème soit résolu », a-t-il lancé.
Le ministre congolais indique tout de même que l’opérateur actuel, Locosem, a été sommé de remettre les passeports parce que l’argent des Congolais a déjà été perçu.
Charles Mapinduzi