Le candidat numéro 03, à la présidentielle du 20 décembre dernier, Moïse Katumbi et ses alliés, Seth Kikuni, Delly Sessanga, Franck Diongo et Matata Ponyo viennent de hausser le ton face à la fraude électorale tant décriée par la majorité des parties prenantes.
Ils exigent l’annulation des dernières élections en RDC, la démission du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima et l’ensemble de son bureau.
Ceci, dans une déclaration politique de ce samedi 23 décembre dont une copie est parvenue à notre rédaction ce même jour.
« Face à cette situation inacceptable, nous en appelons à l’annulation immédiate de ces
élections chaotiques, entachées de fraudes massives telles que documentées par toutes
les parties prenantes.
Nous en appelons, en outre, à la démission immédiate du Président de la CENI, et sa
mise en accusation ainsi que les autres membres du bureau, pour avoir planifié et
orchestré la pire fraude électorale que notre pays n’ait jamais connue et avoir privé des
millions de congolais de leur droit de vote. En conséquence, nous n’acceptons pas les
simulacres des résultats qui seront issus de ce processus et des Institutions qui en
découleraient, en violation de l’esprit et de la lettre de la Constitution du 18 février
2006″, lit-on sur ce document.


À les en croire, cette décision fait suite aux irrégularités enregistrées lors du processus électoral à savoir ; l’ouverture tardive des bureaux des votes et de dépouillement, la distribution des machines à voter aux partisans de l’Union Sacrée de la Nation et l’organisation des votes dans des camps militaires et sièges des partis politiques.
Ainsi, ces leaders ont lancé un message fort à la population congolaise, celui de se mobiliser comme un seul homme sur toute l’étendue de la RDC pour défendre son droit de vote.
Mardochée Mpyana Kanku