Les législatives nationales ne sont pas encore totalement derrière nous. Après les arrêts qui ont été rendus par la Haute Cour pour ce qui est des contentieux des élus qui ont estimé avoir élus mais pas proclamés par la CENI, une seconde chance est accordée aux candidats lésés après avoir été invalidés.
Malgré l’irrévocabilité de ses arrêts, la Cour constitutionnelle a décidé d’ouvrir une fenêtre pour que de nouveaux recours soient examinés. Ces candidats aux législatives nationales invalidés par la justice et qui s’estiment avoir raison ont ainsi jusqu’au mercredi 27 mars pour déposer leur recours, rapporte la Cour.
Il faut mentionner que les arrêts de la Cour constitutionnelle sont irrévocables. Toutefois, il est prévu une brèche, « la correction des erreurs matérielles », qui permet un repêchage de dernière chance.
Comme on le sait, après les arrêts de la justice, nombreux députés qui ont perdu leurs sièges en faveur d’autres ont dénoncé des décisions iniques de la Cour.
Des soupçons de corruption ont été dénoncés ; les juges étant accusés d’avoir reçu des pots de vin pour imposer des candidats qui n’ont pas été élus.
Félix Tshisekedi a récemment dénoncé une justice malade en République démocratique du Congo, allant jusqu’à affirmer que celle-ci lui causait des soucis.
Charles Mapinduzi