Le Comité de suivi du forum de réconciliation des fils et filles du Katanga dénonce vigoureusement les dérives totalitaires engagées par le régime Tshisekedi contre l’opposant congolais et fils de l’espace Katanga Moïse Katumbi.
Dans un communiqué daté de ce mardi 09 janvier, ce Comité dit avoir appris avec consternation l’encerclement de la résidence de Katumbi dans son village natal de Kashobwe, lundi 08 janvier par des éléments des Forces Armées Congolaises (FARDC), lourdement armés agissant aux ordres reçus de leur hiérarchie.
A cette occasion, les notables du Grand Katanga rappellent que cette provocation de trop, totalement illégale, intervient après d’autres tentatives d’élimination physique du candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, avant et pendant la campagne électorale à Kinshasa, Muanda et Kindu.
«Nous dénonçons vigoureusement ces dérives totalitaires et les condamnons avec la dernière énergie. Aussi nous rappelons qu’en tant que Congolais candidat à la présidence de la République, l’Honorable Katumbi n’est ni prisonnier, ni esclave de personne. Comme de tout citoyen congolais, sa liberté et ses droits doivent être respectés. Le rôle qu’il joue dans notre pays lui est reconnu par la Constitution et ne peut être remis en cause sous aucun prétexte.», lit-on dans ce communiqué.
Pour les notables de l’espace Katanga, cet acharnement contre les katangais ne peut nullement contribuer à la cohésion nationale et à la cohabitation pacifique de nos peuples.
A cette occasion, le Comité de suivi du forum de reconciliation des katangais demande la libération immédiate de la résidence privée de Katumbi à Kashobwe et le respect de ses droits et libertés. Dans la même logique, il exige que cessent l’animosité et les intimidations contre les Katangais, ainsi que la militarisation excessive de l’espace katangais.