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RDC : « La ville de Kinshasa est pourrie, car elle pue » : ce cri de révolte et d’indignation d’un activiste pro-démocratie

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Le programme d’assainissement Kin-Bopeto (y compris toutes les autres qui ont précédé) lancé avec pompe par Félix Tshisekedi et Gentiny Ngobila a été sans aucun doute un échec patent. Le souhait de revêtir Kinshasa de sa plus belle robe ne sera resté qu’un leurre. En dépit des fonds mis en jeu, la capitale congolaise réputée l’une des plus sales de la planète est restée égale à elle-même.

Pourtant, en octobre 2019, autorités nationales et provinciales avaient mobilisé autour du projet, laissant entrevoir un espoir pour Kinshasa. Mais, l’ex-Léopoldville est toujours très sale, même jusqu’au Palais de la nation, le bureau officiel du chef de l’Etat en plein Gombe, commune la plus prestigieuse de la capitale.

Mais, à qui la faute ? Même si les populations civiles ont une part de responsabilité dans l’insalubrité, le fait est que les dirigeants sont restés méfiants, complaisants et insouciants face à une ville qui laisse à désirer.

Bienvenue Matumo, militant actif de la LUCHA, ne cache pas sa colère et son indignation de constater que le chef-lieu du pays, siège de toutes les institutions, est à peu près une poubelle et que la politique gouvernementale mise en place ne produit toujours aucun effet.

Pour l’activiste, la puanteur qu’il y a à Kinshasa atteste que la ville est comme une pourriture. Il regrette tout de même que ni Félix Tshisekedi ni les autorités urbaines ne soient préoccupés par l’état de l’entité qu’ils ont normalisé de fait.

« La ville de Kinshasa est pourrie, car elle pue. Le fait que les autorités centrales et urbaines roulent dans les grosses voitures avec des escortes le mettent à ignorer les souffrances de kinois. Ces gouvernants sont devenus « hors sol », car ils ne vivent pas les réalités sociales qui marquent l’espace métropolitain », commente-t-il.

Comment est-on arrivé là. Un internaute charge les motos vrombissant qui sillonne les rues.

« La pollution est due principalement au carburant frelaté des motos vendus sans aucun contrôle, qui émettent une pollution terrible des gaz brulés. C’est une situation qui demande plus de transport de masse et l’élimination progressive des moto-taxis », estime-t-il.

Mais, l’image de Kinshasa n’est pas ternie que par la pollution. Il y a également des déchets déversés à temps et à contretemps dans les rues et ruisseaux. Ce qui augmente la puanteur nauséabonde qu’il y a dans le ville.

Des engins pimpants neufs avaient été achetés pour l’assainissement. Nombreux d’entre eux sont immobilisés. Daniel Bumba, le nouveau gouverneur saura-t-il relever le défi ? Jusqu’ici, il n’a que repeint les véhicules estampillés Kin-Bopeto sans aller plus loin.

Mais, la capitale qui est le reflet même de tout le pays, doit préoccuper les autorités congolaises. Contrairement, son image reflète même la gouvernance politique qu’il y a au pays.

Charles Mapinduzi

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