L’ouverture de la session extraordinaire inaugurale de la 4ème législature a vécu, ce lundi 29 janvier 2024, dans l’hémicycle archi- comble du Palais du Peuple.
Dans l’opinion, les nouveaux représentants du peuple n’inspirent pas pleine confiance, car issus d’un «processus de démocratisation complètement sabordé par une parodie d’élections», dénonce l’Opposition extra- parlementaire.
Face à cette situation, l’Alliance pour le Changement (A-Ch), à travers son Porte-parole, ne décolère pas et croit fermement que le coup d’État électoral du 20 décembre 2023 n’a fait que résulter d’une monstruosité institutionnelle rétrograde pour la 3e République.
«Ce régime n’a fait que l’apologie du passéisme et du mercantilisme, et durant ces cinq ans à venir, tout ne sera que formalités d’usage au regard du casting effectué», craint le porte-parole de l’Alliance pour le Changement, Me. Ghislain Mwanji.
Une raison de plus de ne croire à rien de bon qui puisse sortir de cette Assemblée nationale est ce casting effectué sur base de l’obédience politique : «L’actuelle chambre basse ressemble à un Congrès d’une famille politique, il n’y a ni opposants, ni indépendants et la moindre tentative d’émancipation politique y est visiblement proscrite», a souligné le porte-parole de l’Alliance pour le Changement chère à Jean- Marc Kabund-A- Kabund, ex- chef du parti présidentiel (UDPS)
Le changement tant espéré par les congolais de tous bords, au travers des élections générales du 20 décembre dernier, est placé sur les auteuls des intérêts mesquins et égoïstes. L’opposition reste sur les dernières fraudes ayant émaillé les opérations de vote du 20 décembre pour contester la victoire de Félix Tshisékédi, réélu avec 73,47%, et des députés nationaux et provinciaux qui sont issus du système électoral à souhait de Denis Kadima.
Gédéon ATIBU