- Advertisement -spot_img
AccueilNewsRDC : Les Congolais encouragés à tirer toutes les conséquences face au...

RDC : Les Congolais encouragés à tirer toutes les conséquences face au vide institutionnel constaté au sommet de l’Etat

- Advertisement -spot_img

La République démocratique du Congo est aujourd’hui comme un navire sans matelots. Près de 4 mois après la tenue de dernières élections, le vide institutionnel demeure terrifiant.

D’une part, il y a l’institution « président de la République ». Même si depuis le 20 janvier, Félix Tshisekedi a été investi pour son second quinquennat, il n’est jamais stable au pays. Lui qui avait pourtant promis de ne « plus répéter les erreurs du passé » a repris ses tours du monde.

Ces jours, par exemple, depuis près d’une semaine, les Congolais ignorent où il a bien pu aller alors que le pays est en guerre et traverse une situation économique qui ne dit pas son nom. Même si la présidence a affirmé qu’il était à l’étranger pour traiter des dossiers urgents de la République, les Congolais se posent mille et une question.

Et, en même temps qu’à la présidence, il se note un vide suite à l’absence prolongée du chef de l’Etat, la nation continue d’attendre également la sortie de son nouveau gouvernement qui peine à être dévoilé. Madame Judith Suminwa Tuluka a entamé des consultations avec des personnalités mais rien ne peut se faire, comme on le sait, en l’absence du président de la République.

Ce qui impose un autre vide au niveau de l’exécutif alors que le Congo est un pays à enjeux et est confronté à plusieurs défis urgents sur lesquels les dirigeants doivent travailler. Pour l’instant, seuls les ministres démissionnaires qui gèrent les affaires courantes agissent au nom de la République sans pourtant être autorisés à engager de gros dossiers d’Etat.

Mais, en plus de la présidence et du gouvernement, le pays fonctionne avec des Parlements fantômes. Même si les députés nationaux et provinciaux sont déjà élus, le bureau de l’Assemblée nationale peine à être mis en place et les gouverneurs des provinces ne sont toujours pas encore élus alors que les bureaux des Assemblées provinciales ne sont pas encore tous effectifs.

Pendant ce temps, il n’y a toujours pas encore de Chambre haute alors que le président du Sénat est le remplaçant direct du chef de l’Etat en cas de vacance du pouvoir. Tout est ainsi à l’arrêt. Et, comme on peut s’en rendre compte, « le vide institutionnel est total dans ce pays qui menaçait, il y a peu, d’entrer en guerre à la moindre escarmouche contre un de ses petits voisins, le Rwanda ».

C’est d’ailleurs ici où les critiques du régime estiment que pour Tshisekedi, rien n’est urgent au pays. On peut prendre un an pour la formation du gouvernement, peu importe. Le président de la République peut constamment être en dehors de son pays, cela n’est pas inquiétant.

Mais, pour le Katumbiste Hervé Diakesse, les Congolais doivent constater cette vacance du pouvoir et tirer toutes les conséquences.

« Si dans les jours qui suivent, c’est toujours l’omerta, mon opinion est qu’il faut envisager la mise en œuvre du constat constitutionnel de la vacance à la tête de l’État. L’institution président de la République est aux abonnés absents, le pays ne peut s’autoriser le luxe de l’attendre », a-t-il écrit.

Charles Mapinduzi

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Stay Connected
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Must Read
- Advertisement -spot_img
Related News
- Advertisement -spot_img

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Twitter
Instagram
WhatsApp
Tiktok