Destitué de la présidence de l’Eglise de Réveil du Congo, Dodo Kamba n’a jamais rendu le tablier. Mi-octobre, l’évêque rappelait à ses détracteurs qu’il avait été élu, pas nommé : « Je suis le président de l’Eglise de Réveil du Congo, pas nommé mais élu », tranchait-il alors.
Lui qui était accusé de malversation financière au sein des mouvements charismatiques de réveil et de détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques ou encore de révision frauduleuse des textes statutaires de l’Eglise de Réveil du Congo et même de démagogie, clientélisme, cupidité, égoïsme et d’exclusion comme mode de gestion, il ne s’est jamais avoué vaincu.
Dodo Kamba demeure toujours sur la ligne de front. Au moment où une sorte de bicéphalisme semble se lire à la tête de l’ERC, celui-ci a même reçu le soutien des pasteurs membres des Églises de Réveil du Congo.
Fort de ce soutien, l’évêque Dodo Kamba s’est montré menaçant. Il rapporte que des pratiques fétichistes et mystiques sont pratiquées au sein des Églises de Réveil en RDC, particulièrement à Kinshasa.
D’ailleurs, sauf changement, il promet de tout déballer. Ainsi prend-il rendez-vous avec les Kinois le jeudi 2 novembre prochain à 7h.
Droit dans ses bottes, le pasteur dit détenir des preuves et des témoignages sur une vaste opération d’initiation des hommes d’églises à ces pratiques fétichistes. Et, il fait principalement allusion à ses détracteurs, ceux qui en veulent à son poste.
Dodo Kamba parle-t-il donc du camp Kankienza? Sera-t-il prêt à vaincre ses scrupules et à éventrer le boa ce jeudi? Ces questions restent entières.
Charles Mapinduzi
