Les Congolais avaient déjà des doutes. Après que la nouvelle de la mort de la Malgache Khadija s’est propagée comme une traînée de poudre, de folles rumeurs ont pointé d’un doigt accusateur l’ancien ministre Moussa Mondo.
Le mardi dernier, tard dans la nuit, lors d’une procédure de flagrance, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe l’a effectivement reconnu et a condamné l’incriminé à 20 ans de prison.
L’opinion présente Moussa Mondo comme un vulgaire trop capricieux et violent. Celui-ci est accusé d’avoir précipité la mort de son épouse suite aux récurrentes violences conjugales dont elle était constamment victime. Des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux sont atroces, cruelles et insupportables pour une femme au foyer.
Le condamné a avancé que la défunte souffrait d’un cancer du sang mais la justice a tablé sur les violences conjugales. A en croire une source proche du dossier, des audios WhatsApp sont tombés sur la table du juge. Dans ces échos sonores, l’épouse de Moussa Mondo expliquait à sa famille la situation lui imposée par son mari, une situation qui allait la précipiter à la mort.
Des informations parvenues à Partisan-rdc.net rapporte que c’est l’ambassadeur malgache en Afrique du Sud qui a été le premier a saisir les autorités congolaises pour les alerter même si c’était quasiment déjà tard. Après avoir été précipitée aux urgences à l’hôpital CHIP à Kinshasa, Khadidja n’a pas malheureusement survécu.
Moussa Mondo, mente du PPRD et ancien ministre des Hydrocarbures dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba, a été cueilli par un commando constitué d’un général et des policiers et devra croupir en prison pour les 20 ans à venir.
Charles Mapinduzi
