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RDC : Moïse Katumbi et Martin Fayulu survoltés après le massacre de 47 civils par l’armée à Goma

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Des condamnations tombent après le carnage enregistré mercredi dernier à Goma (Nord-Kivu) par les services de sécurité qui tentaient d’étouffer dans l’œuf une manifestation anti-ONU initiée par la secte mystico-religieuse Wazalendo.

Le bilan dressé fait état de 48 morts dont un policier tué par la foule. Aussi, plus de 70 autres manifestants ont été blessés. Face à la situation, l’opposition dit sa consternation et condamne l’agissement des services de sécurité.

Martin Fayulu parle une violation des droits humains, charge le gouverneur militaire du Nord-Kivu et exige des enquêtes.

« Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité.
Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat. Cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis! », dit-il.

De son côté, Moïse Katumbi considère ce carnage comme un crime contre l’humanité et veut voir les responsables être punis. Il s’en prend à la faiblesse du régime qui n’arrive pas à ramener la paix au pays.

« Je condamne le massacre qui vient d’avoir lieu à Goma. Les victimes étaient non armées. Cette tuerie est un crime contre l’humanité. Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré. L’incapacité du gouvernement à mettre un terme à l’insécurité est son plus grand échec. Dans tout le pays, des criminels sont en liberté. A Goma, une enquête doit être diligentée. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni », écrit-il, pour sa part.

Pour l’instant, les autorités congolaises ne se sont pas encore prononcées sur le sujet. Toutefois, le même mercredi, le porte-parole du gouverneur militaire a parlé de seulement 7 morts. Un bilan que les forces vives ont considéré comme non réaliste.

Charles Mapinduzi

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