La tension continue son expansion entre l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga Moïse Katumbi et le président congolais Félix Tshisekedi.
Tous candidats à l’élection présidentielle de décembre 2023, et retenus dans la liste provisoire publiée par la CENI, Katumbi accuse le régime en place de chercher à obtenir son invalidation à la cour constitutionnelle pour l’éjecter de la course.
Scénario auquel, le président national du partie de l’opposition « Ensemble pour la République », promet de s’attaquer sans réserve et surtout de mobiliser son camp contre les initiateurs de cette manœuvre.
C’est en tout cas le message qu’on a pu déceler dans son entretien avec la population lushoise venue l’accueillir le lundi 23 octobre 2023, lors de son retour à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
« Les Katangais montrez d’abord vos biceps. Essaies, tu vas voir. Nous, nous sommes des gens de paix. Ce que nous voulons c’est la démocratie, s’il n’y a pas de démocratie, il n’y a pas de nation », a lancé Moise Katumbi.
Et de poursuivre : « Nous, nous n’avons provoquer personne. Nos parents nous ont toujours interdit la bagarre mais cette fois-ci, si quelqu’un nous provoque il faut frapper ».
La menace est claire. L’homme de Kashobwe ne compte pas se laisser faire. En attendant seule la haute cour porte désormais l’avenir du pays sur ses épaules. Ses prochaines décisions seront déterminantes.
Mardochée Mpyana Kanku