Les Tshisekedi ont été en première ligne pour combattre Kabila. Et, à tout celui qui voulait les écouter, ils n’hésitaient pas à le persuader qu’ils étaient l’alternative pour un Congo différent, prospère où l’Etat droit sera le seul crédo.
Cependant, leur accession au pouvoir a démontré tout le contraire. Au lieu de s’atteler au « peuple d’abord » qu’ils ont confessé pendant 37 ans de leur lutte au sein de l’opposition, ils ont déserté l’idéal en servant leur appétit glouton au détriment de l’ensemble de la population congolaise.
Des commentateurs dont la plupart ont milité pour le départ de Kabila fils notent qu’après Kabila est devenu pire que sous Kabila, de sorte que pour eux, leur lutte a été vaine.
Ainsi dénoncent-ils le clientélisme, l’enrichissement illicite, le bradage des ressources naturelles du pays, le tâtonnement, le gré à gré, l’insouciance ainsi que nombreuses autres antivaleurs qui reculent davantage la République démocratique du Congo depuis la prise de pouvoir par l’UDPS en 2019.
Et, le mardi 16 janvier dernier, Olive Lembe Kabila s’est invitée dans la danse. Elle qui commémorait les 23 ans de l’assassinat du père de son mari a d’abord salué le combat mené par ce héros national tué en 2001, 3 ans après son accession à la magistrature suprême.
Puis, Olive a soutenu que la lutte menée par mzee a été pérennisée par son fils Joseph Kabila jusqu’à ce que Tshisekedi prenne le pouvoir. L’ex-première Dame note que le combat pour l’avènement de la démocratie entamé par son époux est aujourd’hui en train d’être bafoué par ceux qui lui ont succédé.
« Laurent Désiré Kabila est un homme de valeur qui a bien éduqué ses enfants, parmi lesquels mon cher époux, le valeureux fils de mzee Laurent Désiré Kabila, le père de l’alternance pour la démocratie, malheureusement que nous constatons bafouée aux jours d’aujourd’hui« , a-t-elle regretté dans une interview accordée à la presse.
Il faut noter qu’à ces jours, le pays est devenu comme une propriété privée de l’Union sacrée ainsi que des Tshisekedistes. L’essentiel du budget national est consommé par les responsables du régime alors que les Congolais triment toujours dans la misère.
Charles Mapinduzi