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RDC : que compte faire Vital Kamerhe, ce nouveau président de la Chambre basse qui parle généralement beaucoup mais qui agit souvent moins ?

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Quand il s’agit de parler, Vital Kamerhe s’en sort tant bien que mal. Depuis sa première présidence du bureau de l’Assemblée nationale entre 2007 et 2009 en passant par le porte-parolat du gouvernement sous Kabila fils, le fondateur de l’UNC a vraiment fait ses preuves.

Cependant, et c’est cela même le grand paradoxe pour cet acteur politique, VK est absent dans des actions concrètes, en témoignent plusieurs reproches des Congolais. En effet, pour les critiques du nouveau président de la Chambre basse, il s’agit d’un « bon parleur mais d’un mauvais faiseur ».

Aujourd’hui, est-on encore sur cette voie ? Depuis sa récente réélection à la tête de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe est de nouveau sur tous les micros de la presse. Il ne rate plus aucune occasion de se prononcer sur des sujets, bien que généralement relatifs à ses nouvelles fonctions.

Mais, c’est cela qu’on lui reproche constamment. On se souvient qu’à son arrivée à la tête du ministère de l’Economie d’où il vient, l’ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a nourri des espoirs aux Congolais lors de ses prises de parole. Docteur en Économie, VK a laissé espérer.

Cependant, il s’en est allé, laissant derrière lui de grosses déceptions. La vie demeure trop chère au Congo, le dollar continue de prendre de l’ascenseur, les produits de première nécessité ne sont rarefiés; les Congolais ne savent toujours pas à quel saint se vouer après le passage d’un docteur en Économie à la tête du ministère portant le même nom.

Actuellement président de la Chambre des représentants, Kamerhe a encore commencé les discours. En peu de temps, de nombreuses promesses ont déjà été faites, comme il en a fait par le passé sans pourtant passer aux actes.

Par exemple, il a promis la construction d’un hôpital ultra-moderne pour les élus nationaux sur le compte du trésor public. Il a garanti que les conditions salariales des agents publics de l’Assemblée nationale allaient connaître un vrai coup de fouet. Il a rassuré qu’il rendra à la Chambre basse ses plus belles lettres de noblesse en revalorisant le travail du député.

Dans la foulée, Kamerhe a martelé que l’intérêt supérieur de la nation, celui du peuple, sera au centre des débats et conciliabules parlementaires ; que la question de l’insécurité de l’est ne sera désormais plus traitée à l’envolée, etc.

Une ribambelle de promesses qui, si elles relevaient de la bonne foi, peuvent changer la donne. Mais, doit-on lui accorder une présomption de bonne foi et un bénéfice du doute, lui dont les manoeuvres dilatoires sont connues depuis des années? C’est toute la question.

En effet, le passé pousse une certaine opinion à émettre des doutes peut-être légitimes. Surtout à ce stade où des promesses se sont multipliées sur les lèvres du successeur de Mboso.

Car, le mercredi 5 juin, il a encore promis. Il avance que ceux d’entre les ministres du nouveau gouvernement qui ne donneront pas des résultats voulus seront sanctionnés par l’Assemblée nationale.

« Nous allons suivre ce programme de près, secteur par secteur, que personne ne vienne m’interdire. Celui qui ne fera pas son travail, nous nous sommes déjà convenus avec le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sera révoqué. Cette fois-ci, c’est un contrat-programme axé sur les résultats. Nous attendons des résultats du gouvernement, donc Première ministre, Vice-premiers ministres, ministres, vice-ministres, soyez calmes, les députés sont d’accord pour l’investiture mais pas comme une lettre à la poste », dit-il avant de renchérir :

« Ils seront regardants sur le programme du gouvernement qui viendra pour voir dans les 145 territoires ce qui n’a pas été fait afin de corriger. Les députés vont suivre de près tel ou tel problème de leur fief ou d’autres, pour voir si c’est pris en compte dans le programme du gouvernement. C’est ça, construire un pays », a-t-il dit après des séances qu’il a organisé avec les députés de l’Union sacrée pour les convaincre d’accepter l’investiture du nouveau gouvernement.

Comme il le promet, Vital Kamerhe saura-t-il punir un ministre improductif sans l’aval de Félix Tshisekedi, sachant que l’Union sacrée passe dans l’opinion pour une caisse de résonnance du président de la République ?

Tous les Congolais attendent voir. Certains analystes espèrent que Vital Kamerhe va apporter une nouvelle touche pour 2 raisons majeurs : effacer son passé terni par le programme dit de 100 jours et se positionner pour la prochaine présidentielle.

Charles Mapinduzi

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