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RDC: Réponse musclée de Seth Kikuni aux récents propos de Tshisekedi sur un probable deal avec Kabila aux élections de 2018

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En abordant de nouveau les résultats de la présidentielle de décembre 2018, Félix Tshisekedi a rouvert la boîte de Pandore. Nombreux Congolais sont ceux qui ne lui pardonneront jamais pour avoir, comme le soutient l’opposition, accédé au trône grâce à un compromis avec Kabila, même si tout naturellement, lui rejette tout en bloc.

Qu’il nie, qu’il se dérobe, le fait est là. Lors de son dernier séjour au Congo, Emmanuel Macron a rebondi sur l’affaire en mentionnant l’expression de son ex-ministre Jean Yves Le Driant, « le compromis à l’africaine » qui aurait permis au chef de l’Etat d’être proclamé vainqueur des scrutins.

A la presse à New-York le mardi 19 septembre, Tshisekedi a encore insisté que jamais Joseph Kabila ne lui a proposé quoi que ce soit pour qu’il lui succède. En mettant quiconque au défi de lui prouver qu’il y a eu fraude électorale à la présidentielle, le président congolais a référé ses interlocuteurs à Raymond Tshibanda, ex-ministre des affaires étrangères sous l’ancien régime, ainsi qu’à Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila.

Mais, très vite, le chef de l’État s’est vu « ramassé » par Seth Kikuni, analyste des questions politiques et économiques. Ancien candidat à la présidentielle 2018, l’opposant rappelle à Félix Tshisekedi que les preuves dont il a besoin se trouvent enfouies à la CENI et la Haute Cour, 2 institutions que l’opinion estime avoir déjà été privatisée par le régime de Kinshasa.

« Les vrais résultats des élections de 2018 (du moins ses traces) se trouvent à la CENI dirigée par le cousin Kadima et à la Cour constitutionnelle de Kamuleta. Mais, Tshilombo nous demande de poser la question à Tshibanda et à Néhémie. Regrettable et honteux ! », écrit-il.

Alors que des soupçons de fraude pèsent sur l’élection de Félix Tshisekedi en 2018, des incertitudes planent également sur les scrutins à venir. Les opposants qui ne decollèrent pas sont persuadés que le régime de Kinshasa a réussi à mettre dans sa poche la CENI par Denis Kadima, la Cour constitutionnelle avec Kamuleta, les services de sécurité dont l’armée, les finances publiques avec Nicolas Kazadi au ministère des finances ou encore Malangu Kabedi Mbuyi à la Banque centrale ainsi que Peter Kazadi au ministère de l’Intérieur.

Un schéma, disent-ils, qui balise le terrain à une fraude électorale massive en décembre prochain, mois prévu pour les élections générales en République démocratique du Congo.

Charles Mapinduzi

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