Un gros scandale vient de s’annoncer au ministère de la santé. Récemment nommé dans l’équipe du gouvernement Suminwa, l’actuel ministre national de la santé fait déjà la honte du chef de l’État.
Dans un arrêté ministériel du 22 août, il a placé à la tête de la direction générale de l’Hôpital Général de Kinshasa, un ingénieur, le nommé Kitenge Lubanda en contradiction avec les lois congolaises qui organisent ce secteur.
D’après certaines indiscrétions, Roger Kamba milite que pour l’instauration du tribalisme dans son secteur. Il ne compte que sur des congolais de son ethnie pour des grands postes de responsabilité « Luba ou rien », est la devise de ce membre du gouvernement.
Ceci le pousse dans un combat acharné, sans raison valable, contre l’actuel comité de gestion de l’hôpital général de référence de Kinshasa où il a nommé un comité majoritairement luba.
D’après nos sources après l’hôpital de Sedwe et l’hôpital général ( ex mama yemo) le prochain serait Ngaliema, clinique kinoise, et le clinique universitaire.
Signalons que le centre hospitalier universitaire dont il est question n’a aucune existence légal ( pas d’ordonnance présidentielle portant création, organisation et fonctionnement de cette entreprise) pendant que l’hôpital général de référence (ex mama yemo) a été créé par ordonnance présidentielle sous le président Mobutu et que à ce jour aucune disposition contraire n’a été prise pour l’abroger.
À savoir, le ministre n’a pas qualité de nommer un Conseil d’administration. Cela relève de la compétence du président de la République. Ici le ministre de la santé défie Félix Tshisekedi.
Il y’a lieu de se poser la question, qu’est-ce qui a motivé cette action du ministre Roger Kamba ?
Des actions de grande envergure sont en cours pour stopper cette dérive dictatoriale qui ternie l’image du président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est appelé à sauver le secteur de la santé.
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