PARTISAN, LUNDI 08 JANVIER 2024: Moïse Katumbi, candidat président de la République à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, en République démocratique du Congo se déchaîne contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) après sa reconnaissance des irrégularités constatées dans ce processus dans sa décision du 05 janvier dernier, portant annulation des scrutins de deux circonscriptions et des suffrages de quelques candidats.
Après avoir lu minutieusement la décision de la CENI, qui passe aux aveux sur les cas de fraudes electorales, celui qui avait porté la candidature des grandes figures de l’opposition à ce scrutin, rappelle premièrement sa déclaration et celle de son parti Ensemble, portant annulation de ce simulacre d’élections.
Malheureusement, il se constate que la centrale électorale avait bouché ses oreilles contre même les différentes dénonciations des candidats président de la République, des témoins et des organisations d’observation électorale, dont la MOE CENCO-ECC.
Au regard de ces irrégularités approuvées par la CENI à travers la CENI, Moïse Katumbi persiste et appelle à l’annulation pure et simple de tous les scrutins et à la communauté internationale à ne pas reconnaître les résultat issus de la fraude et de la tricherie.
«Chers compatriotes, Il n’y a pas d’autres solutions que d’annuler ce simulacre d’élections. J’appelle la Communauté Internationale à ne pas reconnaître un résultat issu de la fraude et de la tricherie. L’intérêt de la République en dépend !», écrit-il dans son communiqué.
Par ailleurs, le patron du plus grand parti de l’opposition congolaise, estime que la décision de la CENI est une fuite en avant qui ne remplacera jamais la création de la commission indépendante et mixte recommandée par la MOE CENCO-ECC dont le rapport pourrait constituer un préalable pour une acceptation de ces scrutins par les différentes parties prenantes.
Au regard du fait qu’aucune légitimité ne peut découler de la fraude, Katumbi appelle le peuple à s’opposer à
tout pouvoir qui s’exercerait en violation flagrante de la Constitution, mais également à la suspension dans son entièreté du processus électoral en attendant la création de la commission et la fin des investigations qu’elle mènera.