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Recours aux groupes armés par le régime de Kinshasa : après Ambongo, les USA, la France, le Canada, l’Allemagne, la France, le Japon et l’Italie s’en mêlent

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L’affaire Wazalendo risque de coûter cher à ceux qui la défendent. Surtout, au regard des crimes qu’ils ont commis par le passé avant d’être sanctifié par les autorités congolaises. Félix Tshisekedi les a qualifiés de héros qui méritent les égards de la République. Cependant, le monde n’a pas encore oublié les rôles que ceux-ci ont joué avant l’avènement du M23 au Nord-Kivu. Jusqu’à ces jours, ils sont toujours présentés comme des milices par la communauté internationale.

Dans sa sortie médiatique sur l’Agence Fides, le cardinal Fridolin Ambongo l’a fait remarquer, attirant l’attention de l’opinion sur le danger que courait la République en faisant recours aux groupes illégaux. Malheureusement, le pasteur catholique a essuyé des tirs venant des partisans du régime au lieu que ces derniers regardent les choses en face.

Mais, les 7 plus grandes économies du monde, y compris l’Union européenne, viennent de s’inviter dans le débat. Le vendredi 19 avril, les chefs de la diplomatie du G7 se sont réunis pour parler de la question sécuritaire en RDC.

Tout naturellement, comme par le passé, ils ont exigé « la cessation immédiate des hostilités et de toute nouvelle avancée du M23 ainsi que son retrait de toutes les zones occupées, comme convenu dans le cadre du processus de Luanda approuvé par l’Union africaine ».

Puis, dans la foulée, ils se sont attaqué au fait qu’un soutien militaire soit apporté à certains groupes armés dont les FDLR. Une position qui vient remettre dos-à-dos Kinshasa et Kigali. Car, d’une part, Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23 et Kigali accuse Kinshasa d’appuyer les FDLR.

« En outre, le G7 condamne le soutien notamment apporté par les forces militaires à certains groupes armés comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et exige la cessation de ce soutien ».

Puis, sans clairement prendre position ni contre le M23, ni contre le Rwanda, le G7 a dit être disposé à travailler sur les causes profondes à l’origine des conflits interminables dans l’est.

« Nous sommes également prêts à travailler avec les pays de la région des Grands Lacs pour s’attaquer aux causes profondes des cycles de violence dans l’est de la RDC d’une manière qui tienne compte des préoccupations et des intérêts de l’ensemble de la région », a-t-il communiqué.

Rappelons que Kinshasa demeure ferme à sa position de ne jamais négocier avec le M23 qu’il considère comme terroriste. Cependant, il ne parvient toujours pas à arrêter les violences et à reconquérir les territoires contrôlés par l’ennemi.

Charles Mapinduzi

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