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Sous-région : à Kigali, la RDC encaisse une nouvelle gifle diplomatique en pleine figure

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Le narratif des autorités de Kinshasa sur la situation sécuritaire dans l’est peine à payer. Ces 3 dernières années, les officiels congolais, dont principalement Félix Tshisekedi, ont sillonné le monde, criant sur tous les toits pour faire comprendre à qui voulait les écouter que Kagame était le maître en pensée du M23 qui déstablise le Nord-Kivu.

Dans la capitale congolaise, on s’est laissé convaincre que cette démarche diplomatique allait donner des résultats. D’ailleurs, de hauts responsables du pays sont allés jusqu’à affirmer que le Rwanda était désormais isolé, coupé du monde et que la Communauté internationale le considérait déjà comme un paria dont l’humanité entière doit et devrait se débarrasser. Hélas !

La commémoration de 30 ans du génocide de 1994 au Rwanda semble avoir battu en brèche toutes ces affirmations, désillusionnant ainsi la République démocratique du Congo. Tout ce que le Congo a cru pensé du monde ne paraît qu’imaginaire. De nombreux chefs d’Etat étrangers dont des Africains, parmi lesquels le Sud-africain, le Congolais de Brazza, le Tanzanien, etc., ont répondu à l’invitation de Kagame alors que sur le plan diplomatique, les 3 dirigeants sus-évoqués sont supposés être du côté de Kinshasa pour pacifier le Nord-Kivu, notamment.

De ce côté, on peut soutenir que Kigali a giflé en pleine figure le régime de Kinshasa. Car, la présence de ces dirigeants du monde (Sassou Nguesso du Congo, Touadera de la Centrafrique, Herzog d’Israël, Rajoelina du Madagascar, Samia Suluhu de la Tanzanie, Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Salva Kiir du Soudan) etc., ou encore d’anciens présidents (Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud, Bill Clinton des USA, Sarkozy de la France) passe pour un signal fort que Kagame, malgré ses velléités bellicistes et expansionnistes, n’a pas encore perdu sur le plan diplomatique.

Pire, certains chefs d’Etat, principalement le Sud-africain Ramaphosa, sont revenus de Kigali avec une toute autre lecture sur ce qui se passe dans l’Est. Pretoria qui contribue pourtant à la force de la SADC a avoué, après avoir participé à la commémoration du génocide, que la crise dans la partie orientale de la RDC méritait plutôt une issue politique.

Partant de ce qui précède, le gouvernement congolais devrait peut-être changer de méthode. Plutôt que de compter sur des partenaires qui soufflent le chaud et le froid, la RDC doit compter sur elle-même, réformer ses services de sécurité et les mettre en contribution pour imposer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

Paul Kagame qui vend le génocide rwandais pour s’attirer la sympathie du monde risque de continuer à gagner des points alors que la RDC, victime de ses gestes a perdu plus de 10 millions d’âmes ces dernières décennies mais que le monde refuse de reconnaître.

Charles Mapinduzi

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