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Sous-région : une nouvelle élection à sens unique s’organise au Rwanda pour maintenir Kagame près de 25 ans après son arrivée au pouvoir

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Paul Kagame est candidat à sa propre succession au Rwanda pour la présidentielle prévue le 15 juillet prochain. Le dictateur rwandais est officiellement à la tête de son pays depuis l’an 2000, bien qu’ayant dirigé à travers le pasteur Théo Binamungu dès le lendemain du génocide en avril 1994 après l’assassinat du président Juvénal Habiarimana.

C’est donc depuis 30 ans que Kagame dirige des mains de maître le Rwanda et pourrait y rester jusqu’en 2035 après avoir réussi à faire sauter le verrou de sa constitution qui limiterait ses mandats.

Et, comme par le passé, la présidentielle de juillet est de nouveau un scrutin à sens unique. Le régime de Kigali a débarqué les opposants sérieux et n’a décidé d’affronter que 2 adversaires choisis par lui-même : une opposition du régime et non une opposition au régime.

Le jeudi 6 juin, la commission électorale nationale a rendu publique la liste provisoire des candidatures retenues.

Et, sans surprise, sur les 9 dossiers présentés, il n’y a que les 3 qui ont été retenus, dont celui du président sortant. Et, c’est exactement les mêmes noms que ceux de 2017 qui reviennent : Paul Kagame qui brique un 4e mandat, Franck Habineza, député du parti démocratique vert (seul parti d’opposition reconnu dans le pays) et Philippe Mpayimana, employé depuis 2021 par le ministère de l’Unité nationale et de l’émergence civique.

Et, sans surprise, comme en 2017, la candidature de Diane Rwigara, une opposante crédible, a été rejetée au côté de 6 autres, même si la Commission électorale dit accorder une semaine aux aspirants à la présidentielle pour modifier et compléter leur dossier avant la publication de la liste définitive attendue le 14 juin prochain.

Le couloir est de nouveau grandement ouvert pour Kagame. Les plus importants de ses opposants sont en exil. Quelques-uns qui sont restés au pays sont soit éliminés, soit jetés en prison. Ceux qui sont en liberté sont recalés des élections.

Sous ce format, Paul Kagame s’en sort toujours avec des scores inattendus allant jusqu’à plus de 90% des voix.

Charles Mapinduzi

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