Le M23 est de nouveau pointé d’un doigt accusateur par l’armée congolaise qui l’accuse de cibler pêle-mêle la cité de Saké, à quelques kilomètres de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
La dénonciation vient du lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
« Le M23/RDF vient de larguer à l’aveuglette des bombes au mortier 120 dans la cité peuplée de Saké, en territoire de Masisi. Il est 13h de ce vendredi 12 janvier », relaie-t-il.
Il faut dire que depuis le début du cessez-le-feu voulu par les chefs d’Etat de la région puis celui recommandé par les USA, la partie congolaise a toujours accusé ce groupe armé pro-rwandais de saper les efforts de paix mis en œuvre.
Déjà dans plusieurs localités de Rutshuru, Masisi et une partie du Nyirangongo, le M23 a toujours tenté d’élargir ses conquêtes mais souvent stoppé par les FARDC.
Il y a quelques jours, les forces armées congolaises ont conjointement lancé l’opération dite Springbok avec comme objectif de protéger la cité de Saké et la ville de Goma des attaques M23.
De ces jours, bien qu’une accalmie s’observe sur le champ de bataille, les 2 belligérants se regardent en chiens de faïence, prêts à se mordre.
Des sources civiles rapportent à Partisan-rdc.net que ce vendredi, des combats opposent l’armée au M23 à Misekera, à 15 kms de Saké, sur l’axe Sake-Mushake.
Charles Mapinduzi
