Ce grand leader d’opinion dont la popularité va crescedo ne croit plus aux promesses du président Félix Tshisekedi.
Le président Félix Tshisekedi s’est adressé la dernière fois en date du jeudi 22 février 2024 lors du briefing point de presse devant la presse nationale et internationale. Sauf que certains hommes politiques ne croient plus aux promesses du chef de l’Etat ni à tout ce qui sort de sa bouche. C’est l’exemple de Serges Mayamba, chargé de formation, une cellule de d’appui à la coordination nationale du Mouvement FILIMBI.
Dans une tribune publiée ce lundi 4 mars 2024, il critique vertement les promesses et discours du président de la République : « Si tu veux être sûr à 100% d’échouer dans ta vie, crois aux promesses de Félix Tshisekedi et de ses ministres. Si tu veux réduire tes chances de succès, attend que Félix Tshisekedi et ses ministres changent les choses. Aussi vrai que le manguier ne produit pas des oranges, il est certain que l’on ne change pas à 57 ans, après 3 ans de règne. Si tu veux savoir à quoi ressemble la déception, tente de croire que ce que Félix Tshisekedi et ses ministres racontent correspond à la réalité. Essaye de croire. On ne va pas te dire. Tu vas lire l’heure ! », écrit-il.
Selon cet activiste et grand défenseur des droits congolais, les promesses de ces messieurs et dames n’engagent que ceux et celles qui y croient. Car, soutient-il, 3 ans sont suffisants pour nous vacciner contre des illusions et des espoirs mal placés. Trois ans sont plus que suffisants pour nous prémunir contre des promesses jamais réalisées.
« Si tu veux avoir une chance de réussir dans ta vie, comptes avant tout sur toi – même. Tu auras une chance de réussir ta vie si tu te donnes des objectifs clairs et si tu travailles jour et nuit pour les atteindre. Que les fausses élites qui s’accrochent aux affaires ne te trompent pas : seul le travail paie ! La vraie magie c’est le travail ! », conseille Serges Mayamba.
Et de renchérir : « Tu augmenteras tes chances de réussir ta vie si tu ne laisses pas ton moral affecté par les fausses valeurs, la corruption, le népotisme et le clientélisme qu’ils ont institué dans ce pays. On n’a jamais tort de bien faire son travail et de le faire en respectant une éthique rigoureuse. Le bien n’est pas le mal. La compétence n’est pas un problème. L’honnêteté n’est pas un délit ».
Gédéon ATIBU
