Que va-t-il réellement se passer au Niger après le Coup d’État intervenu le 26 juillet dernier, installant le putschiste, Général Tiani comme nouvel homme fort du pays au détriment du pro occidental, Mohamed Bazoum.
En ce moment précis on observe la formation de deux blocs, au sein de l’Afrique de l’Ouest. L’un, proche à l’occident qui accepte d’appliquer les sanctions contre le Niger et l’autre, proche de la Russie qui rejette les sanctions de la CEDEAO en promettant même de défendre le Niger en cas d’une intervention militaire.
Récemment, la Russie a mis en garde contre une intervention militaire au Niger. Elle s’est réserver le droit d’empêcher cela afin d’éviter une nouvelle dégradation de la situation dans le pays. Tout de même Moscou propose un dialogue national.
« Nous pensons que la menace de l’usage de la force contre un État souverain ne contribuera pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays », poursuit, la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova.
Du côté des États-Unis d’Amérique et alliés, on pense que seul le retour du président Bazoum à la tête du Niger et la seule option pour les putschistes faute de quoi une intervention militaire serait inévitable.
Face à ces menaces, les nouvelles autorités nigériennes ont décidé de suspendre l’exportation d’uranium et de l’or vers la France. À lui seul, le Niger est le plus grand fournisseur d’uranium pour la production d’électricité en France, et fournit 25% de tout l’uranium à l’Union européenne. Une décision qui fait très mal et pousse Paris à tout faire pour le départ des putschistes.
Un bras de fer est visiblement enclencher entre les américains et alliés et le camp russe. scénario qui s’apparente à celui de l’Ukraine où, les hostilités sont lancées entre ces deux blocs depuis le 24 février 2022. À l’allure où vont les choses, Niamey risque de brûler dans les prochains jours comme, en Syrie et en Libye.
Mardochée Mpyana Kanku