Les masques sont en train de tomber. Après avoir mené en bateau les Congolais au cours de son premier quinquennat, Félix Tshisekedi a développé un discours mielleux afin de s’offrir un second mandat.
A travers une rhétorique hostile allant jusqu’à considérer ses principaux adversaires comme des étrangers qui vendraient le pays s’ils prenaient le pouvoir, le successeur de Kabila a réussi à emporter quelques crédules parmi les Congolais qui ont cru en lui.
Cependant, une fois le pouvoir en poche, le chef de l’Etat est méconnaissable. Toutes les promesses de campagne faites n’étaient que pour faire rêver le pays debout. Lui qui a promis de ne plus jamais reprendre les erreurs du passé y est maintenant à fond, sans aucun scrupule.
C’est d’ailleurs à ce stade que l’opposant Devos Kitoko le rappelle aux Congolais qui avaient donné leur voix à Tshisekedi. Au regard de cris plaintifs et des lamentations qui se multiplient, le secrétaire général de l’ECIDE conclue que les Congolais ont finalement compris la face cachée du fils du sphinx de Limite.
« Aujourd’hui, les gens ont compris que Félix Tshisekedi était dans la démagogie lors de la campagne électorale. Les gens sont en train de comprendre qu’ils étaient devant un grand démagogue, un grand manipulateur. Et, le pouvoir de la fraude, de la tricherie ne dure jamais. Pour nous, Félix Tshisekedi n’est pas le président de la République. Il est le président de l’Union sacrée », tranche l’opposant.
Il faut mentionner que 4 mois après la présidentielle, rien n’a bougé. Sur le plan sécuritaire, la partie orientale demeure à feu et à sang. En ce qui concerne l’économie, le pays navigue à vue. La tribalisme s’est par ailleurs ancrée.
Pendant ce temps, Félix Tshisekedi poursuit ses déplacements quasiment improductifs en dehors du pays. Il y a peu, il a passé près d’une semaine dans une destination inconnue du public au moment même où la RDC peine à se défaire du M23, des ADF et des CODECO qui tuent, volent, violent, pillent et brûlent tout à leur passage.
Charles Mapinduzi
