En séjour à Windhoek pour rendre hommage au président namibien Dr. Hage Geingob, le président congolais a été installé par le protocole d’État sur la deuxième rangée soit derrière la famille biologique de l’illustre disparu et deux anciens chefs d’État namibiens.
La place accordée à Tshisekedi était critiquée par l’opinion, estimant que le président de la République n’a pas été honoré à sa juste valeur.
Face à ce non- sujet dont les haters voulaient en faire leur chou- gras, Francine Muyumba Nkanga a tiré les choses au clair. Elle a ,en effet, dévoilé les raisons pour lesquelles elle a brisé son silence sur ce sujet.
« Il n’était pas le seul Chef d’Etat à être derrière, une grande partie des chefs d’Etat étaient derrière. La place de devant le dernier jour des obsèques était réservée au Président et aux deux anciens Chefs d’Etat Namibiens ainsi que la famille éprouvée. A l’extérieur, il représente le Congo, un minimum de respect. Que nos différends ne nous écartent pas des valeurs républicaines », a réagi la Sénatrice congolaise, en séjour à Windhoek où elle a pris part aux obsèques du président namibien Dr. Hage Geingob.
Cette réponse est vue comme un appel du pied de Francine Muyumba à Félix Tshisekedi pour rejoindre l’Union Sacrée. L’ancienne présidente de l’Union de la Jeunesse Panafricaine a réservé une réplique cinglante à tous ceux qui lui font pareil procès d’intention.
« Je ne le défends pas, c’est la vérité. Je m’oppose à lui, mais il représente le pays pour le moment à l’étranger. Je ne suis d’accord avec lui, mais je le respecte », a-t-elle indiqué.
Cette déclaration pleine de maturité politique de Francine Muyumba témoigne de l’âme d’État et de républicain qui est en elle. Et, si on s’en inspirait pour redéfinir le logiciel de l’opposition en RDC ?
Par Gédéon ATIBU