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Goma : pleurs, tristesse et colère après l’explosion d’une nouvelle bombe dans un camp de déplacés, une dizaine de morts signalés

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Officiellement, Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, n’est pas en guerre. Cependant, est elle à quelques kilomètres seulement du lieu des affrontements. Ce qui fait d’elle une partie de la zone opérationnelle.

Consécutivement à cela, la ville volcanique est confrontée à une insécurité qui ne dit pas son nom : des assassinats par ici, des vols par là, des menaces de mort par ailleurs, ce bijou du Nord-Kivu a perdu toute sa splendeur à cause d’horreurs liées notamment à la guerre du M23.

Ce vendredi 3 mai, une autre bombe s’est écrasée dans l’entité. Et, malheureusement, elle est tombée dans un camp des déplacés à Mugunga, à la périphérie de la ville. Ici, elle a fait des victimes dont des morts et de nombreux blessés. Même si le nombre n’est pas encore précis, au moins 10 morts ont été enregistrés.

Pour l’instant, il est difficile de préciser d’où est provenu cet engin mortel, car Goma est devenu le carrefour de plusieurs forces : ici, tout naturellement, les FARDC y sont présentes. A elles, on ajoute la force de la SADC, la MONUSCO, les troupes burundaises, les résistants Wazalendo et finalement aussi le M23 qui est seulement à quelques kms.

Par le passé, les autorités congolaises ont accusé la rébellion d’être responsable des bombes qui font des victimes à Goma, question de créer le désespoir au sein de la population civile. Pour le cas échéant, avant même que le gouvernement congolais ne se prononce, le M23, par Bertrand Bisimwa, veut se laver les mains en niant tout implication.

Ce dernier accuse déjà Kinshasa d’avoir visé les civils afin d’accuser le M23. Mais, seules les enquêtes pourraient clairement déterminer l’origine de l’engin.

Pendant ce temps, c’est la colère dans le camp des déplacés de Mugunga. Ces vulnérables qui ne savent à quel se vouer et qui crèvent de faim dans leur site sans aucune assistance, ne comprennent pas comment ils sont encore la cible des belligérants.

Ils ont exprimé leur colère dans les rues, près de leur camp pour appeler Kinshasa à penser à eux. Des routes ont alors été barricades par des pierres placées sur la chaussée.

Malheureusement, dans cet imbroglio installé, un soldat burundais a encore tué une femme déplacée alors qu’il essayait de contenir la colère des manifestants.

Charles Mapinduzi

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