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Insécurité dans l’Est : au moins 28 Congolais tués dans des attaques rebelles en Ituri

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La partie orientale du pays continue sa descente aux enfers. Si l’attention des autorités congolaises et du monde entier semble se focaliser sur le conflit rwando-congolais provoqué par le M23, qui, par ailleurs, n’est pas aussi sanglant que ceux de certaines contrées de la République, des régions entières où une criminalité inimaginable s’entretient sont sciemment ou inconsciemment oubliées.

L’Ituri, dans l’ex-Province Orientale, est l’une de ces provinces sinistrées dont personne ne parle. Pourtant, elle est secouée par des milices impitoyables dont les ADF, les CODECO, les Zaïre, etc. D’ailleurs, des attaques menées par ces groupes armés ont coûté la vie à une vingtaine de civils entre le weekend dernier et le dimanche 18 février.

Des informations bien que parvenues un peu tardivement à la presse rapportent qu’au moins, 15 civils ont été tués par la milice Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dans le village Tali, en groupement Singo, chefferie de Bahema-nord, territoire de Djugu.

Le drame a eu lieu le vendredi 16 février, à en croire les données livrées par la société civile de Djugu. Les personnes assassinées ce jour-là venaient d’un deuil avant d’être enlevées puis exécutées par leurs bourreaux. D’autres d’entre les civils pris en otage le même jour ne répondent toujours pas à l’appel.

Puis, dans la nuit du samedi au dimanche dernier, ce sont les terroristes ougandais ADF qui ont lancé des attaques dans la chefferie de Banyali-Tchabi et Walese Vonkutu, dans la même province.

A leur tour, ces derniers ont exécuté 13 civils, sans compter des blessés et des personnes portées toujours disparues. Les armées congolaise et ougandaise sont d’ailleurs intervenues pour stopper le bain de sang et limiter les dégâts.

Ces massacres interviennent alors que les autorités congolaises continuent d’appeler les groupes armés à déposer les armes.

Les ADF et les CODECO sont les milices les plus dangereuses et les plus cruelles du pays au regard de leur mode opératoire.

Au lieu de s’attaquer à l’armée, ils s’en prennent à une population inoffensive et sans défense; pillent des maisons ou les incendient; enlèvent des personnes avant d’exécuter la plupart d’entre elles mais ne présentent jamais de revendications.

Charles Mapinduzi

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