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Insécurité en RDC : après 2 ans et demi d’opérations militaires conjointes FARDC-UPDF dans l’est, Félix Tshisekedi donne finalement raison aux Congolais et accuse l’Ouganda de soutenir le M23

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Le temps est l’autre nom de Dieu, dit-on souvent. Félix Tshisekedi qui, naturellement, n’écoute personne, finit toujours par se raviser après avoir été confronté aux conséquences de ses propres actes.

Dès son arrivée au pouvoir en janvier 2019, il s’est vite tourné vers le régime de Kigali que la quasi-totalité des Congolais connaissaient comme cynique, cruel, impitoyable et sanguinaire.

Le chef de l’Etat a alors été prévenu sur le danger que courait le Congo avec ce genre de coopération que Kinshasa voulait d’amitié. A ce temps-là, le dirigeant congolais n’a voulu suivre que son cœur jusqu’à ce que Paul Kagame décidât de le poignarder dans le dos.

Aujourd’hui, le pays entier est engagé à présenter au monde le Rwanda comme étant un paria international mais sans succès.

Au cours de la même période, en fin novembre 2021, Félix Tshisekedi s’est encore tourné vers l’Ouganda afin que Kampala aide la RDC à combattre les terroristes ADF à Beni (Nord-Kivu) et dans une partie de l’Ituri. A ce temps-là, le M23 a également refait surface dans le sud du Nord-Kivu.

Saisissant la balle au bond, les Congolais ont encore alerté les autorités congolaises sur l’hypocrisie ougandaise vis-à-vis du Congo. D’ailleurs, lors de la prise de Bunagana, première cité importante à tomber entre les mains de l’agresseur rwandais, de nombreux éléments ont été fournis au gouvernement, attestant que l’UPDF a facilité l’opération aux assaillants.

Mais, toutes ces alertes ont été vaines à l’oreille du chef de l’Etat. Pourtant, par la suite, les forces vives du Nord-Kivu n’ont arrêté de dénoncer le double-jeu de Kampala affirmant qu’il soufflait le chaud le froid dans ce conflit. A cela aussi, Félix Tshisekedi est resté muet.

Il a donc fallu beaucoup de temps pour que Kinshasa s’en rende compte et donne raison aux Congolais qui prévenaient déjà. Car, enfin, à en croire une source sécuritaire qui s’est confiée à Africa Intelligence, les autorités congolaises pensent à mettre fin aux opérations militaires conjointes FARDC-UPDF dans l’est.

Ces dernières semaines, le régime congolais est maintenant méfiant à l’égard de Kampala qu’il soupçonne d’appuyer le M23.

« Les services de sécurité congolais documentent en toute discrétion un faisceau d’indices sur des liens entre le système politico-militaire de Kampala et une frange du M23. Le dossier est particulièrement délicat. Sur fond des soupçons de connivence avec le M23, Kinshasa cherche à négocier le retrait progressif de ces militaires ougandais », rapporte le média français.

A en croire la même source, le sujet a même été abordé le 6 mai dernier à Beni lors de la rencontre entre Christian Tshiwewe, no1 des FARDC, et Muhoozi Kainerubaga, patron de l’armée ougandaise, qui a toujours affiché clairement son soutien à la rébellion.

Au regard des indices de connivence dont dispose le gouvernement congolais sur l’Ouganda et en dépit de quelques avancées notées dans les opérations contre les ADF, la partie congolaise exprime ainsi son vœu de se séparer de l’UPDF.

Depuis l’avènement de l’AFDL, Kampala a toujours été accusé d’agir contre la RDC. Battus en 2013 par Kabila, les fugitifs du M23 avaient d’ailleurs trouvé refuge en Ouganda d’où ils sont repartis pour réformer leur mouvement en 2021.

Charles Mapinduzi

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