Plus de 2 mois après son arrestation-enlèvement à l’aéroport de N’djili, à Kinshasa, alors qu’il s’apprêtait à affréter un vol pour Lubumbashi, le conseiller de Moïse Katumbi sera finalement présenté devant les juges dès ce jeudi 17 août.
A en croire le collectif de ses avocats, la citation lui a été signifiée le lundi dernier. A en croire les mêmes sources, l’opposant est inculpé notamment d’atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est devant la Cour militaire de Kinshasa/Gombe où se tiendra le procès.
Même si jusqu’ici rien n’avait encore officiellement été dit au sujet de vrais griefs qui pèsent sur ce proche de Katumbi, des informations qui ont filtré ont indiqué que les autorités congolaises soupçonnent Salomon Kalonda d’être impliqué dans un complot de coup d’Etat contre le chef de l’Etat.
A ce sujet, il a même été établi que Kalonda serait dans une connivence avec des responsables rwandais dans une démarche ourdie contre la République. Au début, les premières accusations étaient que ce prévenu détenait illégalement une arme à feu lors de la manifestation de l’opposition du 20 mai 2023. Mais, ces allégations avaient vite été battues en brèche par Matata Ponyo qui avait affirmé que le revolver appartenait plutôt à son garde.
On se souvient que des perquisitions avaient été faites chez Salomon Kalonda ainsi que chez ses familiers dont sa mère, une quatre-vingtaine révolue, pour y trouver des éléments sur une éventuelle cache d’armes.
Inculpé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, Salomon Kalonda risque gros. Mais, dans son camp, on y voit un procès politique pour écarter Moïse Katumbi de la prochaine présidentielle.
