Après des imprécisions qui ont entouré la situation du président iranien le dimanche 19 mai dernier, les autorités de l’Iran ont finalement annoncé la mort de leur président, ce lundi 20 mai.
Ebrahim Raïssi a bel et bien perdu la vie dans un crash d’un hélicoptère présidentiel dans le nord-ouest de son pays. Le dimanche, les regards du monde étaient tournés vers l’Iran pour retrouver activement l’appareil au bord duquel il se trouvait, y compris son ministre des Affaires étrangères.
Élu le 18 juin 2021, Ebrahim Raïssi, qui meurt à 63 ans, était considéré comme un des adversaires impénitents d’Israël et ne se privait pas d’apporter clairement son soutien aux islamistes palestiniens dans le Hamas depuis octobre.
Mi-avril dernier, il a d’ailleurs visé Israël par 350 drones et missiles dont la plupart ont tout de même été interceptés grâce à l’aide des USA et plusieurs autres pays occidentaux.
Ici, point n’est besoin de rappeler le soutien que Washington a toujours apporté à Israël, notamment dans sa guerre contre la Palestine. Tous les États qui se dressent contre Israël se font, par le fait même, ennemi des États-Unis.
Même si les premières informations font état d’un problème de météo qui aurait provoqué le drame, des commentaires vont jusqu’à voir une main noire d’Israël ou même des USA dans le crash qu’ils considèrent alors comme un assassinat.
Ils font allusion à la mort du Russe Progojine, patron du groupe paramilitaire Wagner mort également dans un crash mais dont des informations sur son décès incriminent les autorités de Moscou.
On rappelle par exemple que le défunt président iranien était déjà sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés pour complicité de graves violations des droits humains.
Charles Mapinduzi