La Commission Électorale National Indépendante (CENI) a publié la liste définitive des candidatures recevables à l’élection présidentielle en RDC après l’aval de la Cour Constitutionnelle.
Au total, 26 candidats sont retenus. À savoir ; Augustin Matata Ponyo; Adolphe Muzito; Tony Bolamba; Jean-Claude Baende ; Moïse Katumbi; Marie-Josée Ifoku; Noel Tshiani; Seth Kikuni ;
Radjabho Tebabho Soborabo; Theodore Ngoy ; Martin Fayulu ; Denis Mukwege ; Delly Sesanga ; Franck Diongo;
Constant Mutamba;
Justin Mudekereza; Georges Buse Falay; Rex Kazadi ; Abraham Ngalasi ; Nkema Liloo Bokonzi; Floribert Anzuluni ; Patrice Mwamba ;André Masalu ; Félix Tshisekedi; Joëlle Bile et Enoch Ngila.
Actuellement, dans les officines politiques, c’est l’heure d’arrêter des stratagèmes pour la campagne électorale qui pointe à l’horizon. Les opposants envisagent également la possibilité de se mettre d’accord autour dune candidature commune pour ne laisser aucune chance à l’adversaire principal, le président sortant, Félix Tshisekedi.
Si plusieurs observateurs, internationaux et nationaux voient déjà, les candidats numéros 03, Moïse Katumbi, 11 Seth Kikuni ou encore Martin Fayulu comme capable de battre à plate couture celui de l’Union Sacrée de la Nation, en réalité Tshisekedi à un autre adversaire, une autre bête noire face à lui.
Dès l’entame de son premier mandat, le 5e président congolais a rempli les congolais des plusieurs promesses. Faire de la RDC, l’Allemagne d’Afrique, éradiquer la pauvreté, créer des emplois, instaurer l’État de droit et mettre fin à l’insécurité dans la partie Est du pays.
À quelques semaines des élections, sur terrain, c’est la catastrophe. Sur le plan social, le peuple congolais a perdu son pouvoir d’achat. 1 $ est passait de 1600 à 2500 FC. La mesurette de farine de maïs jadis à 1200 FC coûte actuellement 2000 FC, une bouteille de jus en plastique est passée de 500 à 800 FC les prix du transport en commun ont généralement doublé.
Même les projets lancés désespérément, 100 jours et Tshilejelu ont été un échec. Tout est au rouge. Le pouvoir en place se livre à une gestion de tâtonnement. Tantôt l’État de siège pour le retour de la paix à l’Est tantôt la force régionale de l’EAC et maintenant la force militaire de la SADC.
Dans l’entre-temps, les habitants du grand Kivu continuent à être massacrés par les terroristes du M23 et l’armée rwandaise sous l’œil impuissant des FARDC qui disent observer le cessez-le-feu. Bunagana toujours occupés par la rébellion.
Cette état de chose, ce bilan est le grand adversaire du candidat numéro 20 à l’élection présidentielle de décembre 2023. Certains pensent même qu’il ne faudra pas faire plus pour priver Tshisekedi d’un 2e mandat, lui et ses proches ont déjà assez fait pour ne plus benefier de la confiance du peuple.
Encore quelques semaines restent au régime en place pour tenter de sauver sa tête. Des jours très cours et insuffisants pour remonter la pente.
Mardochée Mpyana Kanku