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RDC : à Goma et Bukavu, le carburant est devenu rare comme de l’or !

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Dans les villes de Goma (Nord-Kivu) et de Bukavu (Sud-Kivu), la grogne contre le gouvernement congolais s’accentue. En cause, la rareté d’une matière précieuse : le carburant.

Depuis la semaine qui s’est achevée, les responsables des stations ont fermé leurs portes, rendant ainsi quasi impossible le transport en commun et même celui privé.

À Goma, le prix d’un litre de carburant est allé jusqu’à se négocier entre 6000 et 7000 francs alors que peu avant, il était à 3500 FC. A Bukavu, il est allé jusqu’entre 8000 et 9000 FC.

Une situation qui a exposé la colère des Congolais de la contrée qui se plaignent et appellent les autorités gouvernementales à agir au plus tôt.

A Goma, des conducteurs des taxis-motos ont même manifesté ce lundi pour exiger la baisse du prix du carburant, manifestation qui a aussitôt été dispersée par les services de sécurité.

« Le litre de carburant se négocie désormais entre 8000 et 9000 FC à Bukavu. Une course en moto est passée de 500 à 1500 FC, tandis que le tarif des taxis est passé de 1000 à 2000 FC, voire 3000 FC pour certains trajets », se plaint un habitant de Bukavu.

Au Nord-Kivu, le président des pétroliers explique que la grève déclenchée par les pétroliers est due à l’absence des stocks.

« Depuis un certain temps, sur le marché international, les produits pétroliers sont en hausse. Le taux de change a également beaucoup grimpé. Avec ces deux éléments, les gens n’arrivent plus à vendre. Beaucoup de stations ont fermé les portes ou ont changé de propriétaires puisque les anciens sont tombés en faillite. Et le peu qui reste ne sait pas renouveler le stock pour ne pas tomber en faillite. Il n’y a plus de stock. Même le peu qui reste est réservé pour l’armée, étant donné que nous sommes dans une zone opérationnelle » a-t-il dit à la presse.

Mais il faut dire qu’à Goma, une délégation gouvernementale a rencontré les mêmes pétroliers ce lundi 23 octobre. A l’issue des tractations, les responsables des stations ont été invités à rouvrir les portes et à vendre le litre à 4000 FC.

Mais, personne ne sait si cette mesure aura effectivement ses effets pour longtemps, car, très souvent, en toutes les fins d’années, le prix du carburant a souvent galopé suite à la rareté de ce produit d’importance capitale.

Charles Mapinduzi

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