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RDC : alors que l’armée sud-africaine de la SADC est sur le point de quitter le Nord-Kivu, l’UE appelle Kinshasa à dialoguer avec le M23

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Les signaux sont au rouge au Nord-Kivu. Le M23 continue de se maintenir dans plusieurs entités qu’il a réussies à conquérir en défaveur de l’armée congolaise. Toutefois, au lieu de lancer des offensives grandeur nature, les FARDC observent un cessez-le-feu depuis des jours.

La République démocratique du Congo qui comptait sur la SADC pour se débarrasser de la rébellion rwandaise risque malheureusement d’être désillusionnée. L’Afrique du Sud qui, jusqu’ici, était le pays qui était le plus engagé au sein de cette organisation, est sur le point de se désengager, selon plusieurs sources bien introduites.

Le dernier passage de Cyril Ramaphosa à Kigali où il a participé aux 30 ans de la commémoration du génocide rwandais est l’élément déclencheur qui est venu tout changer. En effet, après s’être entretenu avec Kagame, le successeur de Jacob Zuma a déclaré que le dialogue était la voie appropriée pour mettre fin au conflit imposé par le M23. Pourtant, il a des soldats en RDC depuis mi-décembre dernier.

Pas seulement. Aussi, les élections sont prévues en mai prochain en Afrique du Sud. Les murmures contre Ramaphosa sont trop grands dans l’opinion sud-africaine. On attaque le président pour avoir engagé des soldats au Congo. Et, plusieurs témoignages avancent que l’ANC pourrait finalement perdre les élections si le président en exercice continuait à maintenir les troupes au Nord-Kivu.

Sauf surprise, l’Afrique du Sud est donc sur le point de quitter le Congo sans avoir attaqué le M23. Et si Pretoria se désengageait, Kinshasa devrait alors mettre la croix sur l’intervention de la SADC, car, jusqu’ici, d’autres États sont restés réticents à déployer leurs hommes.

Dans ce contexte, l’Union européenne, elle aussi, refait surface et répète que le dialogue entre les gouvernements congolais et rwandais est la démarche à privilégier dans la crise qui secoue le Nord-Kivu.

« Nous avons la conviction que seulement un dialogue approfondi entre le Rwanda et la RDC sous les auspices des partenaires africains pourrait donner une réponse à long terme à cette crise », a-t-il dit au cours d’un point de presse animé à Goma.

Mais, il faut dire tous les dialogues sont actuellement au point mort. Ni celui de Nairobi, ni celui de Loanda, aucun n’a donné une issue à la crise.

De ces jours, le président angolais Joao Laurenço tente de désamorcer la bombe. Il a entamé une démarche pour que Félix Tshisekedi et Paul Kagame se rencontrent finalement pour parler de la question. Pas seulement lui mais aussi le dirigeant mauritanien qui est aujourd’hui à la tête de l’Union africaine.

Toutes les organisations régionales, y compris les Nations-Unies et l’Union européenne, ont toujours défendu l’idée des pourparlers entre Kinshasa et Kigali pour mettre fin à la crise. Mais, le gouvernement congolais est toujours timide à ce sujet.

Charles Mapinduzi

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