Les rebelles du M23 sont en pleurs. Ces derniers ont perdu 2 de leurs chefs qui sont tombés sur le champ de bataille au Nord-Kivu après une offensive menée par l’armée congolaise.
Dans un communiqué publié ce mercredi 17 janvier, le groupe armé accuse les FARDC de les avoir attaqué et d’avoir violé le cessez-le-feu voulu par les chefs d’Etat sous-régionaux et par la Communauté internationale.
Un cri de pleurs qui traduit la difficulté face à laquelle la rébellion se trouve aujourd’hui. Car, depuis l’appel au cessez-le-feu, le M23 est celui qui a toujours été accusé de violer la mesure en tentant d’accaparer d’autres localités au Nord-Kivu.
« Le mardi 16 janvier, le régime de Kinshasa a une nouvelle fois violé le cessez-le-feu imposé en attaquant nos forces sur les lignes de front et en conduisant à des actes d’assassinat derrière nos lignes de front, tuant 2 de nos commandants« , écrit-il dans un communiqué signé par son porte-parole politique Laurence Kanyuka.
Selon des informations parvenues à Partisan.rdc.net, parmi ces commandants, il y a le colonel Castro Élysée Mberabagabo, espion et chargé des renseignements du M23.
Ce dernier a été neutralisé dans une frappe de précision des FARDC contre la base du M23 à Kitsanga, dans le Masisi.
Castro Élysée a également été responsable des relations extérieures du M23 et sa mort passe pour une très grande perte pour le groupe rebelle au regard du rôle qu’il a eu à jouer.
Non seulement il était commandant mais aussi il était l’un des financiers du M23 grâce aux transactions dans l’or. Il détenait des propriétés en Ouganda, à Londres et en RDC, indique-t-on.
Charles Mapinduzi