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RDC : Le M23 considère les dernières élections comme un coup d’Etat constitutionnel, demande à Félix Tshisekedi de se rendre et lui promet la sécurité après sa reddition

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Le M23 qui s’est mué en Alliance fleuve Congo (AFC) n’a pas arrêté d’être menaçant. Il vient d’ailleurs d’être rejoint par l’ex-député et ex-porte-parole du MLC, Jean-Jacques Mamba.

En conférence de presse ce lundi 26 février à Bruxelles, en Belgique, l’AFC s’est montrée intransigeante vis-à-vis de Félix Tshisekedi qu’elle considère comme le « mal congolais ».

D’abord, la rébellion s’est montrée très critique en ce qui concerne les derniers scrutins au pays, qui ont donné vainqueur Félix Tshisekedi. Pour elle, il s’est plutôt opéré un coup d’Etat constitutionnel qui rend illégitimes toutes les institutions issues de ces scrutins.

« L’Alliance fleuve Congo dénie toute légitimité à monsieur Tshisekedi ainsi qu’aux autres institutions issues de ce coup d’Etat constitutionnel. L’AFC considère que monsieur Tshisekedi illégitime de fait, constitue aujourd’hui un obstacle majeur pour la paix, l’unité nationale et la convivialité régionale », indique-t-elle.

Puis, partant de ce qui précède, la coalition armée avance que le président congolais doit impérativement se rendre pour restaurer un climat de confiance en RDC.

D’ailleurs, les rebelles affirment qu’ils pourraient garantir la sécurité de Félix Tshisekedi après sa reddition pour que rien ne lui arrive.

« Dans ces conditions, seule sa reddition et son départ du pouvoir peuvent garantir un climat propice au
rétablissement de l’ordre institutionnel, la normalité démocratique et la réconciliation nationale. L’Alliance fleuve Congo est disposée à discuter des conditions de cette reddition de monsieur Tshisekedi et ce, y compris des garanties de
sécurité pour lui-même, sa famille et ses proches », ajoute l’AFC.

Pendant ce temps, Kinshasa continue de considérer le M23/AFC comme un mouvement subversif, terroriste rwandais à qui il demande de déposer les armes et de se retirer du sol congolais.

Dans sa récente conférence de presse, Tshisekedi a insisté que jamais il négociera avec le M23 mais qu’il le pourrait seulement avec le Rwanda qu’il considère comme parrain de la rébellion.

Charles Mapinduzi

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