Mercredi 1 novembre dernier, Moïse Katumbi s’est exprimé sur de nombreuses questions d’actualité, surtout à cette période où le pays est appelé à se choisir de nouveaux dirigeants.
L’opposant qui, le lundi 30 octobre, a vu sa candidature être validée par la Cour constitutionnelle après une pression populaire et entre autres grâce à une démarche menée à la Haute Cour par Seth Kikuni, s’est montré reconnaissant, parlant d’une première victoire avant celle du 20 décembre où l’opposition espère l’emporter contre Tshisekedi.
Il dit avoir été victime des mensonges, des intimidations et des intoxications. Allusion faite notamment à la proposition de loi Tshiani qui le visait mais aussi à l’initiative de Noël Tshiani à la Cour constitutionnelle qui voulait obtenir son invalidation, faute de nationalité congolaise.
« Malgré tant de mensonges, d’intoxications, de diabolisation, de montages grossiers et de manipulations à mon égard, vous avez continué à faire confiance en ma modeste personne.
En dépit des intimidations, des menaces et des turbulences de tout genre, vous n’avez pas baissé les bras et vous avez milité avec détermination pour que la CENI et la Cour Constitutionnelle travaillent dans le strict respect de nos lois, lors de l’analyse, et du traitement des dossiers des candidats à l’élection présidentielle« , a-t-il indiqué
Puis, Katumbi a félicité les juges de la Cour pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle mais a appelé les Congolais à la vigilance jusqu’à la fin du processus électoral. Pour lui, le glas du changement a maintenant sonné.
« La vie des Congolais ne peut être sacrifiée sur l’autel des intérêts égoïstes. Le temps est arrivé de mettre fin à la gouvernance chaotique qui nous est imposée« , a-t-il lancé.
Président du parti Ensemble pour la République, Moïse Katumbi est l’une des importantes figures de l’opposition en République démocratique du Congo. De nombreuses indiscrétions rapportaient que le régime se proposait de l’invalider de la course présidentielle.
Charles Mapinduzi