Entre la République démocratique du Congo et la MONUSCO, c’est terminé. Le départ des casques bleus de la RDC est déjà acté et, d’ici fin 2024, l’essentiel du contingent onusien aura déjà quitté le pays, sauf imprévu.
Sans équivoque, Christophe Lutundula, ministre congolais des affaires étrangères et Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, l’ont affirmé en marge de leur conférence de presse tenue le samedi 13 janvier dernier.
Le diplomate congolais a alors parlé d’un processus de désengagement qui a débuté « de sorte que la première étape va de maintenant, au mois d’avril. Nous commençons avec le Sud-Kivu. Il y a la préparation matérielle, il y a une série de conditions sécuritaires, il y a la relève et tout », avait-il déclaré.
A en croire les responsables onusiens en RDC, cette première phase s’achèvera avec le départ de 2000 soldats de l’ONU, ce qui fera passer cette force de 13.500 soldats et 660 observateurs à 11.500 soldats et 660 observateurs.
Il faut dire que jusqu’ici, la MONUSCO est restée l’une des plus importantes forces de l’ONU dans le monde.
Déployés en 1999 en RDC, les Casques bleus ont été trop critiqués à cause de l’absence des résultats sur le terrain. D’ailleurs, des manifestations dans l’est ont fait de nombreux morts qui exigeaient que cette mission quitte le pays.
Charles Mapinduzi