Le jeudi 17 août prochain, Félix Tshisekedi devra passer le témoin à Joao Laurenço, président angolais. En effet, c’est ce dernier qui prendra la présidence tournante de la Communauté d’Afrique australe (SADC) lors du 43e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale qui se tiendra à Loanda (Angola).
Ce sommet interviendra au moment où plusieurs initiatives diplomatiques pour ramener la paix à l’est de la RDC sont nettement au point mort. On se souvient que très récemment, le dirigeant congolais a fait mention d’un probable déploiement des troupes de la SADC pour aider la RDC à combattre le M23 ainsi que d’autres groupes armés qui écument la partie orientale.
Une annonce qui avait été faite au moment où l’EAC, une autre organisation régionale, est quasiment restée amorphe face aux mêmes groupes armés. D’ailleurs, Félix Tshisekedi ne s’était pas privé de critiquer le bilan de cette force est-africaine.
Au sujet de la SADC, rien n’est conclu pour l’instant. Visiblement, la présidence de l’organisation par la RDC n’a pas permis de bouger les choses. Le gouvernement congolais aurait fait face à un refus de la plupart des pays membres, hormis l’Afrique du Sud et la Namibie.
Mais, l’Angola, le Zimbabwe, la Tanzanie auraient déjà exprimé clairement leur volonté à ne pas faire partie des troupes à envoyer au Congo. Ce qui rend le déploiement hypothétique à ce stade.
Dans l’opinion congolaise, on estime que Félix Tshisekedi aura beau diriger les organisations régionales en 5 ans (vice-président de l’UA, président de l’UA, président de la CEEAC, président de la SADC), les résultats en faveur de la RDC auront été imperceptibles.