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Affaire Salomon Kalonda : au premier jour des audiences, le Ministère public prouve aux avocats du prévenu qu’il s’agit d’un procès politique

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Des Katumbistes considèrent Salomon Idi Kalonda comme étant un prisonnier privé de Félix Tshisekedi. Arrêté il y a plus de 2 mois à l’aéroport de N’djili alors qu’il s’apprêtait à quitter la capitale pour se rendre à Lubumbashi, le conseiller de Moïse Katumbi avait été accusé d’avoir porté une arme lors de la marche de l’opposition du 20 mai à Kinshasa.

Cependant, très vite, Matata Ponyo avait démonté cette accusation, précisant que le pistolet « Jéricho » auquel la justice faisait allusion appartenait plutôt à son garde du garde qui l’aurait fait tomber. Ceci étant, le dossier Salomon Kalonda était désormais vide et ce dernier devrait en principe être immédiatement relâché.

Mais, comme il y a anguille sous roche et que le régime Tshisekedi tient à trouver une échappatoire pour coffrer l’opposant, le bras droit de l’ex-gouverneur du Katanga est resté en geôle jusqu’à ce que son procès soit finalement ouvert ce jeudi 17 août comme prévu.

Et, c’est ce jour que tout sera dévoilé sur le caractère politique du procès : la charge relative au port d’arme qui était la raison pour laquelle Salomon Kalonda avait été arrêté a été écartée et d’autres accusations ont été créées, des accusations qui sont pourtant postérieures à l’arrestation.

C’est d’ailleurs cela qui étonne et inquiète la défense de Kalonda.

« Le motif de l’arrestation de Salomon Kalonda concernait un pistolet, mais dans l’affaire d’aujourd’hui on en a même pas parlé (…) C’était un prétexte pour l’arrêter. Salomon Kalonda est innocent », dénonce son avocat Hervé Diakiese qui soutient que si « nous étions dans un pays sérieux, son client devrait être déjà libre, son dossier étant vide ».

Surpris de ces nouvelles charges qui pèsent sur leur client, les avocats ont sollicité et obtenu le report du procès pour le 18 septembre. Arrêté suite au fameux pistolet qu’il détiendrait, Kalonda est aujourd’hui poursuivi pour trahison et divulgation des secrets de l’armée.

En charge de Kalonda, la justice note que le 22 mai 2022, s’est fait remettre par le nommé Patrick Nyundo agent de l’ANR par WhatsApp les images des tenues et bottines militaires soigneusement et secrètement choisies par la hiérarchie militaire. Salomon Kalonda s’est rendu coupable de trahison par le fait de livrer des matériels constructions, équipements, installations appareils ou autres matériels affectés aux FARDC. Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la République.

Également, le fait de fournir à une puissance étrangère les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la République. Le fait de rendre accessible des renseignements possédés, données…de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Avoir entretenu entre 2020 et 2023 des contacts avec : le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga; le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame; le général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF; le général major Alex Kagame, le général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d’engager des hostilités contre la RDC.

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