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Au Rwanda, disposé à passer le relais, Paul Kagame choisit discrètement son dauphin

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Depuis avril dernier, le dirigeant rwandais, au pouvoir depuis 23 ans, exprime ses intentions de passer le bâton de commandement. Mais, qui pour lui succéder, capable de défendre les intérêts du Rwanda dans un contexte où Kigali est au cœur des débats dans la déstabilisation de l’est du Congo ainsi que le bradage de ses ressources ?

Ce qui reste évident, ce qu’il y a un plan de succession en cours au sein du parti au pouvoir à Kigali. Même si après avoir réussi à modifier sa constitution, Kagame a autant réussi à rallonger sa possibilité de rester à la tête de son pays jusqu’en 2036, la vieillesse ainsi que la géostratégie mondiale ne l’y permettent pas. D’ici 2024, année prévue pour une nouvelle élection, il n’est pas exclu que le président rwandais se désiste.

« Ce qui est vrai, les Américains ne misent plus sur les 2 vieux chevaux de Troie (Kagame et Museveni), qu’ils ont chouchoutés pendant plus de 20 ans. C’est une page tournée, et la dynamique de la nouvelle génération africaine les pousse aujourd’hui à se remettre en cause. Fatshi ( la RDC) allait être leur nouveau gendarme sous régional, mais le pays est tellement malade de son leadership qu’ils ont opté de le laisser mourir de sa belle mort », réagit un analyste des questions régionales.

Le président rwandais est persuadé que son temps est révolu et qu’un des ces matins, ses parapluies occidentaux n’hésiteraient pas à le lâcher. Conscient, Paul Kagame a décidé de préparer discrètement son dauphin : le général James Kabarebe, un fin sécurocrate qui a joué des rôles sécuritaires de premier plan pour le régime de Kigali.

Lui que nombreux observateurs considèrent comme le vrai vice-président rwandais a réussi à se faufiler jusque dans la chambre à coucher en République démocratique du Congo. Sous Laurent Désiré Kabila, l’officier général rwandais a même dirigé l’armée congolaise. Nombreuses affirmations attestent que c’est par lui que les FARDC ont même été infiltrées par les services secrets rwandais, infiltration qu’on déplore jusqu’à ces jours.

Des signes avant-coureurs attestent que c’est sur lui que Paul Kagame mise pour lui succéder et s’assurer que les intérêts du Rwanda ne seront menacés dans la sous-région. On en veut notamment pour preuves, la nomination du général en tant que ministre des affaires étrangères chargé de la coopération régionale.

D’une part, officier général déjà à la retraite, James Kabarebe enfile le maillot de politicien, quitte à le préparer à gérer la chose publique. D’autre part, lui confier le ministère des affaires étrangères essentiellement tournées vers les questions de la région, est un autre signal fort : Paul Kagame exerce son dauphin à s’intégrer dans la cour des grands et s’enquérir des questions majeures dans la Région des Grands Lacs.

« James Kabarebe en tant que potentiel successeur de Kagame n’a pas trop de posture à l’international. Ce nouveau poste va l’y aider pour compléter son profil », sous-entend un internaute.

Au regard de l’évolution de la situation, il n’est donc pas exclu que dès 2024, Paul Kagame se retire en laissant au poste son lieutenant qui devrait être chargé de lui chauffer le siège. En attendant, en un mot comme en mille, James Kabarebe est ce successeur sur qui le président rwandais semble avoir jeté son dévolu.

Par Charles Mapinduzi

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