Des officiers de l’armée burkinabè ainsi que d’autres acteurs sont aux arrêts après une tentative de coup d’Etat contre le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. D’autres encore sont en fuite.
C’est ce qu’indique le régime d’Ouagadougou dans un communiqué consulté par Partisan-rdc.net ce jeudi 28 septembre.
A en croire les autorités locales, des militaires ont tenté de renverser le pouvoir en place le mardi 26 septembre dernier mais le plan a vite été déjoué.
« Le gouvernement de transition informe l’opinion qu’une tentative avérée de coup d’Etat a été déjouée ce 26 septembre par les services de renseignements et de sécurité. À l’heure actuelle, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués dans cette tentative déstabilisatrice ont été interpellés et d’autres, activement recherchés », lit-on dans le document.
Ouagadougou indique que le complot était en préparation depuis un temps alors que le pays est résolument engagé à recouvrer sa souveraineté et l’intégrité territoriale.
« Les acteurs de ce funeste projet de déstabilisation, mus par des intérêts aux antipodes de la dynamique de reconquête de notre territoire national et de la souveraineté de notre cher pays nourrissaient le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter notre pays dans le chaos », ajoute-t-il.
A noter que des milliers de Burkinabè ont envahi les rues du pays le 26 septembre dernier dans la nuit pour soutenir le capitaine Traoré après être informés d’une tentative de coup d’Etat.
Au Burkina Faso ainsi que dans plusieurs États d’Afrique, ce jeune président de 35 ans a arraché l’admiration de nombreux qui le voient comme Thomas Sankara ressuscité suite à ses discours panafricains et à ses décisions radicales contre le néocolonialisme.
Charles Mapinduzi
