L’intervention militaire de la CEDEAO au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel, n’est plus qu’une question d’heures. Cette organisation des pays de l’Afrique de l’Ouest a confirmé la décision et l’Union Africaine a approuvé.
Ce, lors d’un sommet extraordinaire tenu jeudi dernier à Abuja au Nigeria.
Le président de la commission de l’UA Moussa Faki, a profité de l’occasion pour inviter une fois de plus la junte à mettre fin à leur aventure et la séquestration dans des conditions inhumaines du président nigérien Bazoum.
Dans cette même lancée, il a exigé la libération immédiate du président éjecté et de tous les détenus, de sa famille biologique ainsi que de sa formation politique.
Ainsi, un appel a été lancé à la communauté internationale, celui de s’unir dernière la CEDEAO pour sauver le président démocratiquement élu du Niger.
De son côté la France se dit prête à étudier son soutien militaire à la CEDEAO si la demande se présente, pour réussir le coup. À savoir, plus de 1.000 éléments français son au Niger dans le cadre de la lutte contre le djihadistes. Paris pourra éventuellement les utiliser au besoin.
Mardochée Mpyana Kanku
