Il s’agit de l’une des choses que le dirigeant congolais a réussi à faire au cours de son quinquennat : voyager. A quelques exceptions près, Félix Tshisekedi ne rate jamais aucune occasion pour se rendre à l’étranger en vertu de ce que le régime appelle « diplomatie agissante ».
Nombreux Congolais reprochent cela au chef de l’État mais ils n’ont jamais réussi à le dissuader : Félix Tshisekedi a de la passion pour les avions, disent-ils.
Si d’un côté, les partisans du pouvoir soutiennent qu’il s’agit de remettre le pays dans le concert des nations afin d’attirer les investisseurs, les opposants, eux, affirment compter une centaine de voyages « inutiles » et improductifs » du président en seulement 5 ans.
A en croire ces derniers, les déplacements du chef de l’Etat n’ont rien apporté au pays, pour autant qu’aucun investisseur sérieux ne s’est pointé malgré qu’ils ont été promis avec pompe. Bien plus, sur le plan diplomatique, le pays semble toujours en détresse face à d’autres États comme le Rwanda qui, en dépit de ses actions bellicistes contre la RDC, continue toujours de bénéficier de l’attention du monde au détriment du Congo.
Pour ces opposants, cela est une preuve que la diplomatie aussi agissante qu’elle puisse être présentée à l’opinion congolaise, n’a pas produit de résultats escomptés.
En dépit de toutes ces critiques, Félix Tshisekedi est annoncé à New-York. Sauf changement, le dirigeant congolais pourrait quitter Kinshasa ce dimanche 17 septembre pour les USA où il prendra part à l’Assemblée générale des Nations-Unies prévue les 19 et 20 septembre prochain, sur les objectifs de développement durable, les défis et la volonté nationale pour accélérer le processus de développement.
Ce sera la dernière participation de Félix Tshisekedi à une Assemblée générale des Nations-Unies en tant que président de la République, sauf si celui-ci remporte la présidence prévue en décembre prochain en RDC.
Charles Mapinduzi
