Selon les premières fuites d’informations suite à la rencontre de ce mardi entre les présidents congolais et angolais, Monsieur Tete Antonio, le Ministre angolais des Affaires Étrangères rapporte : « le president Félix Tshisekedi aurait donné son accord de principe pour rencontrer le président du Rwanda Paul Kagame”.
En lieu et place d’une réaction foudroyante des FARDC promise à la première escarmouche, c’est la négociation qui pointe à l’horizon. Négociation? Mais voyons! La guerre est sur notre territoire et le camp ennemi a prouvé à de nombreuses reprises sa très mauvaise foi et avance plutôt ses pions via cette stratégie de talk and fight, de négocier avec l’adversaire avec l’objectif de refroidir la fougue de ses assauts militaires et, au final, de mieux le combattre et de le soumettre.
De fait, des villes entières et leur administration sont déjà sous le contrôle de l’ennemi. S’il accepte d’aller rencontrer Paul Kagame dans ces conditions, Félix Tshisekedi ira alors négocier en position de faiblesse et, par conséquent, dans l’obligation tacite de faire encore et encore des concessions à l’agresseur, au grand dam du peuple congolais devenu la risée du monde.
Dans sa sixième année de pouvoir, le bilan de gestion de la guerre du Rwanda par Fatshi est catastrophique. Toutes les solutions proposées par Félix Tshisekedi ( rapprochement diplomatique avec le Rwanda; Accords militaires et économiques; entrée du Congo dans l’EAC; instauration de l’état de siège etc.) sont vouées à un cuisant échec. Le grand Zaïre n’avance plus, il recule…
Gédéon ATIBU