Le dimanche 1 octobre dernier, un groupe d’autodéfense a attaqué les positions du M23 à Kirolirwe, Kibarizo, Busumba et Kirumbu dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Très vite, Bertrand Bisimwa, président de la rébellion, a récupéré la situation en se plaignant et en pointant d’un doigt-accusateur les forces armées de la République démocratique du Congo.
Des informations parvenues à Partisan-rdc.net ce jour-là affirmaient que le M23 avait été mis en échec et que d’importantes pertes en hommes avaient été enregistrées dans ses rangs.
Ce mercredi 4 octobre encore, d’autres affrontements ont été signalés autour de la même localité de Kirolirwe, notamment sur la colline de Ndalinga, surplombant la localité de Burungu. Après avoir délogé l’envahisseur, les résistants locaux se sont installés sur la colline, rapportent des sources locales.
Au sein de la rébellion, on accuse encore les FARDC d’être à la manœuvre et de travailler avec les groupes armés pour chasser le M23.
En réaction, les autorités militaires provinciales nient toute implication et accusent le groupe armé pro-rwandais de chercher une échappatoire pour lancer les hostilités.
Les FARDC disent s’en tenir au cessez-le-feu décrété par les chefs d’Etat de la région mais préviennent qu’elles sont prêtes à parer à toute éventualité.
« Les forces armées de la République démocratique du Congo considèrent comme manœuvre dilatoire les accusations portées contre elles par le M23. Comme le ridicule ne tue pas, ce dernier fait circuler dans les réseaux sociaux et médias sociaux, les informations attribuant les attaques de ce mercredi 4 octobre dans les localités environnant Kirolirwe aux FARDC. Les FARDC informent qu’elles ne sont concernées ni de près ni de loin, car elles continuent à observer le cessez-le-feu comme l’exigent les accords des chefs d’Etats de la sous-région », lit-on dans un communiqué de l’armée.
Depuis quelques jours, des accusations entre les FARDC et le M23 ont repris alors que les autorités congolaises ont annoncé des offensives dans les tout prochains jours. Mais, jusqu’ici, le M23 continue de contrôler les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie de Nyirangongo.
Charles Mapinduzi
