Le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a été confondu au Roi du Maroc le mercredi 20 septembre lors de son discours à l’assemblée générale de l’ONU.
Dès l’entame de son propos Tshisekedi a, directement évoqué le tremblement de terre survenu au royaume de Maroc dans la nuit du 08 au 09 septembre dernier avec des pertes en vies humaines importantes, estimées à plus de 3.000. Un hommage digne a été rendu par le successeur de Kabila.
« Monsieur le président, pendant que se tient ici, à New-York cette session, le peuple marocain n’a pas encore fini de pleurer ses victimes ni guérir ses plaies suite à des puissants tremblements de terre survenu dans la nuit de vendredi 08 au samedi 09 en cours causant la mort de plus de 3.000 marocains en blessant au moins 5.000 détruisant plusieurs villes et localités du royaume », a-t-il déploré.
Ensuite, le premier citoyen congolais a rappeler la situation dramatique de la Libye qui a perdu plus au moins 20.000 citoyens après des fortes inondations.
« De même les libyens ne son pas encore sortis des traumatismes des inondations qui ont ôté la vie à plus de 20.000 personnes et provoqué d’énormes dégâts matériels le dimanche 10 de ce même mois », a-t-il poursuivi.
Cependant, pour la cinquantaine des personnes tuées lors de la récente marche Anti-monusco organisée le 30 août à Goma dont l’inhumation est intervenue le lundi 18 septembre à 2 jours de son intervention, celui qu’on appelle le père de la nation congolaise à choisi le silence.
Un acte mal reçu dans l’opinion publique congolaise. Certains ont réagi sur la toile pour exprimer leur déception de voir à quel point la cause des citoyens congolais est méprisée par celui qui devait être son premier défenseur.
D’autres traduisent ce choix par un silence coupable vu que la garde républicaine, force aux ordres du chef de l’État, est accusée d’être auteur de ce carnage.
Mardochée Mpyana Kanku
