Alors que la République Démocratique du Congo (RDC) dispose de tout pour briller et être le pourvoyeur de l’Afrique voire d’autres continents, le pays est paradoxalement compté parmi les plus pauvres au monde.
Le défi est donc immense pour ce grand pays francophone au cœur de l’Afrique qui, au-delà de diversifier son économie en y créant des conditions favorables, doit mettre fin à sa forte dépendance extérieure. Alexandre Nshue Mbo Mokime en a la clé. Professeur à l’UPC, ce brillant conseiller à la Primature sous 4 premiers ministres se dit prêt à mettre son expertise et expérience au service de la République.
Dans le souci de doter le pays des leviers qui assurent le développement économique du pays, Alexandre Nshue Mbo Mokime va en guerre contre le coût élevé de la douane qui se présente comme une barrière au progrès économique.«La RDC gagnerait en baissant la fiscalité à la porte pour booster la croissance et le commerce. Cela stimulera les emplois et les recettes publiques via la fiscalité intérieure : impôts sur les revenus et sur la consommation. Il faudrait doter le pays d’une politique fiscale qui vise à conforter les recettes pub sans peser sur la marche de l’économie. Les impôts redondants et inefficients sont à supprimer», suggère-t-il au gouvernement congolais.
La diminution des frais relatives à certaines taxes et douane aurait un effet important et immédiat sur plusieurs secteurs d’activité dont l’agriculture qui sont bloqués par la lourdeur de la fiscalité, estime David Alexandre Nshue, expert en économie et acteur politique.
Ce n’est pas tout. Le pays doit aussi respirer à l’intérieur d’où le projet de connexion des pôles par des infrastructures routières essentielles au développement durable du pays. Alexandre Nshue croit dur comme fer que « les nouvelles routes et pôles créeront de nouvelles activités, boosteront plusieurs secteurs, faciliteront l’intégration et la cohésion nationale et réduiront les coûts des entreprises», a-t-il souligné.
Auteur de plusieurs ouvrages sur l’économie, dont « Croissance Économique; une perspective africaine », Alexandre Nshue Mbo Mokime plaide également pour mettre à profit le fleuve Congo, c’est-à-dire «faire de lui un boulevard naturel en le rendant navigable pour faciliter la mobilité, réduire les coûts de transport et de production, stimuler certaines activités (tourisme, pêche, etc.), faciliter l’intégration,… », a-t-il poursuivi.
Il est convaincu en son for intérieur qu’il n’est nullement question de miracle pour réussir mais du travail et de la volonté pour forcer ce qui semble impossible durant plus de 5 décennies.
Gédéon ATIBU